|
lundi 1er janvier 2024
Carolee et le chat de Schrödinger
L’Homme d’Occident envisage son corps comme un réceptacle inestimable, un vase précieux qui renfermerait le texte le plus sacré qui soit, une partition dont il serait le seul dédicataire et pour l’interprétation de laquelle il disposerait d’un libre-arbitre absolu, la jouer ou ne pas la jouer cette partition, en fonction de son humeur, de ses désirs, de son ambition, de ses caprices, de son angoisse existentielle, d’où cette croyance largement répandue, et que l’on sait aujourd’hui complètement erronée, en une utilisation partielle du cerveau et de ses capacités qui fascine tant et qui ouvre des perspectives inconcevables, illimitées, car chacun pourrait-être alors beaucoup plus que ce qu’il montre, que ce que les autres en perçoivent, beaucoup plus que sa simple image, image qu’il donne aux autres et image qu’il retire de lui-même…
par Denis Schmite
Lire
|