photographie pauvre - foto povera
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samedi 2 mars 2024
Le Havre paupière ouverte sur la mer
Dans le paysage photographique contemporain, le travail de Yannick Vigouroux impose au regard une vision à la fois objective et théâtralisée. Regroupées sous le titre générique de « Littoralités » [1], les séries photographiques qu’il a constituées au fil de ses promenades en bord de mer sont autant de points de vue, où s’inventent un langage de fragments et les séquences d’un récit.
par Samantha Barroero
et
Yannick Vigouroux
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mardi 30 janvier 2024
Les mascarades en tabloïd de Yannick Vigouroux
Depuis les années 1980, la dictature de la dénonciation des apparences a trouvé ses limites. L’ère du faux, du simulacre a poussé à l’extrême le territoire photographique. Il est à présent possible d’en élargir la grille de lecture, de revenir sur la remise en cause de la prétendue "transparence" de la photographie, notamment à partir de la notion de récit.
par Samantha Barroero
et
Yannick Vigouroux
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lundi 1er janvier 2024
Camille & Catherine, mes muses bottées
Camille et Catherine, deux prénoms féminins arborant les mêmes initiales, et qui ont en commun d’avoir posé régulièrement pour moi ces deux dernières années. Je photographie en effet inlassablement celles que je considère depuis comme mes « muses bottées », pour utiliser une expression quelque peu surannée, ce qui n’est pas pour me déplaire...
par Yannick Vigouroux
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dimanche 1er octobre 2023
Des « Migrations pendulaires » aux « Voisins »
Frédéric Taddeï Ange inscrit son art dans l’économie de moyens et la proximité d’un espace familier, en capturant avec un téléphone portable des images à partir desquelles il fabrique des compositions élaborées avec ce même outil. Il revient sur la genèse, l’évolution et le sens d’un travail aux multiples ramifications, « les Voisins ».
par Frédéric Taddeï Ange
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mardi 30 novembre 2021
Eurydice ou les frontières de la lumière
« Ah ! mon ami, qui est-ce qui trouvera la vraie figure d’Eurydice ? » (Diderot, Essais sur la peinture, Salons de 1759, 1761, 1763).
par Corridor Eléphant
et
William Guilmain
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jeudi 29 juillet 2021
Saisir le flux flou de l’être
Le projet d’ un voyage en mai 2020 à Rome – projet compromis par la fermeture des frontières à cause de la Covid-19 – a présidé à mon achat d’un nouvel appareil à développement instantané, le Fuji Instax Wide. Les images obtenues mesurent 8 x 8 cm sans la marge et sont de format carré.
par Yannick Vigouroux
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lundi 1er mars 2021
Vacance
J’ai découvert il y a quelques années à l’occasion d’un voyage à Montpellier l’application « vignette » de mon smartphone. Elle propose dans un format carré qui évoque celui de mes polaroids des années 1990, une belle saturation des couleurs et un léger vignettage qui produit une impression de resserrement de la vision vers une intériorité subjective et onirique.
par Yannick Vigouroux
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samedi 30 janvier 2021
Underground
Dans les années 1930 Walker Evans a photographié les passagers du métro de New York à leur insu en dissimulant un déclencheur sous la manche de son imperméable. Avec mon Lomo LC-A j’ai quant à moi en 2000 déclenché au jugé, sans viser pour obtenir ces images fantomatiques, doucement intemporelles.
par Yannick Vigouroux
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dimanche 27 décembre 2020
Fascination Street et Underground
« Rien n’était trop insignifiant pour échapper à mon attention. Si j’allais me promener - et je cherchais constamment des excuses pour me promener, pour explorer, comme je disais - c’était avec le propos délibéré de me transformer en un œil énorme. »
(Henry Miller, Plexus, 1952)
par Yannick Vigouroux
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