Paris s’épuise dans ses embouteillages parce qu’on y confond impératifs en vue d’une survie fatalement illusoire et capacité à faire de la vie une fête ! Les foires d’art et autres s’y succèdent, les touristes prennent du poids en arpentant les rues, les plaisirs s’ennuient de trop d’argent et les histoires se détissent de trop peu de débordements.
Henri Roorda écrivait en 1926 dans son livre intitulé Mon suicide : « Il faut que de temps en temps un désordre se produise dans le monde pour que les choses nouvelles puissent paraître. Le désordre est toujours provoqué par de mauvais citoyens, des enthousiastes qui se sont grisés avec des mots. »
Avec sa Logiconochronie – XXI, Jean-Louis Poitevin aborde à travers la présentation d’une œuvre vidéo qui vient d’être « interdite » par un grand festival de vidéo d’une grande ville du sud de la France, la double question du statut des images et de leur signification. Plus exactement, grâce à Bloody Sea d’Alix Delmas, il tente d’ouvrir une porte sur le fonctionnement tant politique d’une décision, que psychique d’une attribution de signification à quelque chose, ici, une vidéo si « banale » qu’on n’en croit pas nos yeux et si violente qu’on ne parvient pas à comprendre pourquoi elle nous touche tant.
TK-21 LaRevue poursuit son investigation des acteurs de la scène photographique iranienne en présentant les six photographes dont les œuvres seront présentes à Paris Photo sur le stand de la Silk Road Gallery de Téhéran. Deux femmes, Shadi Ghadirian et Tahmineh Monzavi et quatre hommes, Babak Kazemi, Ebrahim Noroozi, Jalal Sepehr, Jassem Ghazbanpour, forment cet ensemble représentatif de la diversité des points de vue et de l’unité profonde des préoccupations et de l’approche qui prévaut dans la photographie iranienne contemporaine.
Nous présentons la deuxième des trois parties de l’entretien que nous a si généreusement accordé le grand spécialiste du Moyen Âge Vincent Debiais, à l’occasion de la parution de son ouvrage magistral paru aux Éditions du Cerf, La croisée des signes, L’écriture et les images médiévales (800-1200), moment où il nous fait entrer de plein pied dans une question toujours d’actualité, celle de la présence réelle, de ce qui « est » image comme de ce qui « fait » image.
TK-21 LaRevue vous ouvre la porte de l’atelier Clot, Bramsen et Brunholt, lieu parisien magique dirigé par Christian Bramsen, où a été réalisée la plus grande lithographie du monde par un artiste danois remarquable, Lars Nørgård. Des images et une vidéo rendent compte de cette aventure de plus d’un an.
Laëtitia Bischoff, revient avec une nouvelle chronique dans laquelle elle tente de comprendre notre relation aux loups. C’est pour nous l’occasion de révéler que cette écrivaine et artiste vit avec un berger dans le Diois d’où chaque mois, elle nous fait parvenir sa chronique, un texte comme toujours inspiré où l’on a la joie de retrouver à travers quelques vers l’immense poète qu’est Tomas Tranströmer, prix Nobel de littérature en 2011.
TK-21 LaRevue présente là encore en avant première puisqu’il sortira le 16 Novembre, l’ouvrage écrit par Stéphan Lévy-Kuentz avec des photographies de Jérôme de Staël où se trouve mise en scène la maison de Dora Maar et évoquée sa vie après sa rupture avec Picasso. L’ouvrage est publié aux Édition Manucius et s’intitule Sans Picasso.