Le degré de contrôle des esprits par le biais des médias atteint un degré tel que ce que l’on nomme la réalité apparaît être le résultat d’une invention permanente, accomplissement d’une promesse révolutionnaire remaniée par le libéralisme stalinien. Le design narratif, dans lequel s’entrelacent mensonges volontaires et vérités de carnaval, emporte tout vers des sommets où la liberté conceptuelle devient le miroir de celle du tyran. Ce qui sort du chapeau du prestidigitateur, ce sont nos propres cadavres. Seule la cravate qui nous étrangle conserve une belle couleur rouge.
Jérôme Grivel est un jeune artiste sculpteur et performeur développant un travail axé sur les possibilités improbables du mouvement, les ressources du cri et une relation transversale à l’espace. Avec étude(s) de chute(s), il nous présente une recherche faite avec Michaël Allibert, chorégraphe. En nous entraînant avec eux dans les modalités de la chute, ils nous offrent une méditation incarnée autour de ce moment « éternel » dont tous nous sommes, dit-on, issus ! Ils feront cette performance le 27 février à la Collection Lambert, dans le cadre du festival les Hivernales – Avignon.
TK-21 LaRevue se réjouit de présenter All the world’s a stage, une exposition qui « nous réunit aujourd’hui sous une forme nouvelle et surprenante. Nous avons conçu des saynètes dans lesquelles les sculptures de Martin Mc Nulty, devenues des protagonistes anthropomorphiques, sont accueillies par l’espace mystérieux des peintures d’Alexandra Roussopoulos. De cette rencontre, un monde étrange, grave et léger, silencieux et intrigant, surgit ». C’est à la GALERIE PIXI - Marie Victoire Poliakoff.