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jeudi 2 juin 2011
La Ruche
Quand nous observons les portraits peints au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, notre attention est portée sur un détail qui contraste d’abord par sa seule couleur avec la réalisation picturale complexe des draperies et autres étoffes d’habits : il est question ici des cols et manchettes de couleur blanche qui parent le cou, le décolleté et les bras des personnages représentés. Il s’agit là d’un détail apparemment accessoire du vêtement qui se développe au cours du XVIIe siècle, dans les milieux nobles et de la bourgeoisie aisée, en élément décoratif, indispensable, et qui apparaîtra de manière si frappante dans les peintures rococo du début du XVIIIe siècle, surchargées d’ornementations, que l’on est tenté de parler d’un principe esthétique.
par Daniela Goeller
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