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vendredi 29 septembre 2017
Ikbal / ArrivéesLe paradoxe de cette exposition qui a lieu à la Cité internationale des arts jusqu’au 4 Novembre, c’est qu’elle met en scène un paradoxe. Ces photographies sont à la fois "pleines de gens" et "remplie de solitude". On y voit un peuple dans toutes ses variations et toutes ses intensités, et on y voit les forces qui travaillent à tenter de le rendre invisible ou du moins inaudible. La puissance de ces images, c’est qu’elles donnent de la voix, qu’elles bruissent de la vie des corps qui les hantent et qu’elles trahissent l’absence de pourquoi qui fait ces visages emplis d’une nostalgie d’avenir. par Bruno Boudjelal |