noir & blanc

Aux confins est de la Tchéquie, une petite ville, Karlovy Vary, entourée de mines à ciel ouvert et aussi d’une neige lourde jusqu’à l’étouffement : des images de Jitka Ertelovà, suinte une ambiance où l’éblouissement de la neige immaculée et des objets qu’elle entoure, tombe dans le trou noir de la nuit qui semble ici sans retour et sans fin. Aucun espoir, même en suspension, ne peut émerger de l’univers de la jeune photographe. Celle-ci nous livre un opus digne des romans noirs les plus sombres ou chaque photographie nous pousse à chercher un cadavre certainement caché ici ou là, bombant légèrement cette surface blanche et plombée… à vous de trouver.

par Christophe Galatry et Jitka Ertelovà

Lire

A young photographer living on the eastern edge of the Czech Republic, in a small town called Karlovy Vary, surrounded by open-cast mines and suffocatingly heavy snow. In any case, this is what the atmosphere of her images reveals, oozing a universe where the dazzling immaculateness of the white snow and the objects it surrounds fall into the black hole of night, which here seems to have no return and no end. No hope, however suspended, can emerge from Jitka Ertelovà’s universe. Her opus is worthy of the darkest of noir novels, where each photograph compels us to search for a corpse, certainly hidden here or there, slightly bulging out of this white, leaden surface... it’s up to you to find it.

par Christophe Galatry et Jitka Ertelovà

Lire

Dans l’esprit de mêler l’art à l’action, qui était l’activité principale de Thierry Agullo, la série « Rue des Étrangers » est la seule trace de la performance que l’agitateur culturel de la contre-culture des années 1980 a menée dans la base sous-marine et dans les rues du port, sous le regard de la photographe Anne Garde, en novembre 1977, dans un Bordeaux de film noir.

par Anne Garde , Laure Vernière et Thierry Agullo

Lire

Le « correfoc » est une manifestation culturelle qui trouve ses racines en Espagne, en Catalogne, Baléares et dans la communauté Valencienne, mais qui existe aussi en France, en Catalogne Nord. Il s’agit d’un spectacle pyrotechnique où un groupe de personnes, souvent déguisé en diables, parcours les rues en dansant et sautant en brandissant feux de bengales, pétards et autres artifices détonants.

par Microprismes

Lire

Instant, spleen & idéal, ce sont sans doute ces trois mots qui caractérisent le mieux son approche, axée principalement sur le portrait et le nu.

par Philippe Galanopoulos

Lire

On a beaucoup commenté la mort du Maître ; maintenant, revenons à son œuvre, en partant, historialement et de façon matérialiste, de ses films. Ses films comme œuvres d’art.

par Guillaume Basquin

Lire

Dans son jardin, espace intime, atelier en plein air, Olga Caldas retrouve le plaisir de se fondre parmi la végétation gardée à l’état presque sauvage ainsi que celui de se souvenir de moments passés dans d’autres lieux où ressentir l’énergie des plantes.

par Olga Caldas et Pauline Lisowski

Lire

Cherchant à échapper aux carcans du processus photographique, à prolonger l’acte au-delà du protocole de la prise de vue, transgressant les règles tant du point de vue du sujet que de la pratique, Alain Brendel utilise la photographie pour générer des univers qui paraissent s’éloigner du réel.

par Alain Brendel et Pascale Denis

Lire

Le noir se rêve cœur, roche, milieu, aiguille, sillon. Dormir au fond d’une matière, se faire branche, feuille, pli, verre si seulement c’eut été possible.

par Laëtitia Bischoff

Lire

Marine Tillé rassemble et défait le monde en des précis de décomposition. La chaîne visuelle est obtenue par une atomisation de lieux habités parfois d’ombres passagères au milieu de « ruines ». D’une photographie à l’autre se construit un rythmique capable d’atteindre des zones de non-retour là où des ombres - comme "L’innommable" de Beckett - pourraient affirmer : "Il faut continuer, je dois continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer". D’où des séries de "paysages" intérieurs ou extérieurs.

par Corridor Eléphant et Marine Tillé

Lire