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paysage

dimanche 30 août 2015

Les îles transparentes

Est-il possible de peindre sans peindre ? Existe-il des espèces vivantes chromophages se nourrissant des couleurs du monde ? Peut-on peindre un paysage sans le faire disparaître ? Ici, ailleurs, dedans et dehors, passé et futur peuvent-ils être contenus dans une seule boîte ?

par Jean-Pierre Brazs

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dimanche 30 août 2015

Surimpression

Pour cette nouvelle exposition, Li Donglu explore des visions qui nous mènent dans une intemporalité témoin de ses états d’âmes, des fragments d’âmes.

par Anthony Phuong et Li Donglu

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dimanche 30 août 2015

À la source du rêve

Inviter cinq photographes de renom à faire des images dans le jardin dans lequel Monet vécut tant d’années, un jardin associé dans la mémoire collective mondiale à ce grand regard brumeux du maître, c’est mettre en branle une opération singulière conduisant ceux qui l’acceptent à inverser le mouvement de l’œil, le chemin de la vision, pour plonger dans le visible comme s’il plongeait dans la source inviolée du rêve.
Cinq regards contemporains, Darren Almond, Elger Esser, Henri Foucault, Bernard Plossu, Stephen Shore.

par Jean-Louis Poitevin

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dimanche 30 août 2015

La projection numérique — 2/4

Avant de se lancer dans des commentaires sur les cadences de projection en projection numérique, il est instructif de revenir un peu en arrière. La première recommandation sur la cadence nécessaire à une projection fluide est attribuée à Edison.

par François Helt

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samedi 27 juin 2015

Fragments de récitatifs

La solitude est un état, une réalité qui rend apte à explorer son propre cœur, mais aussi à approfondir les relations entre soi et le monde extérieur. Quand nous vivons dans cette situation, nous sommes incités à observer, dans l’espoir aussi d’incarner l’énergie que cela implique dans ce qui nous entoure.

par Sun Wei-Shiuan 文/孫維瑄

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lundi 25 mai 2015

Entretien avec Gilles Clément — I/II

Il nous semble naturel de vous avertir. Vous venez de si loin, votre voyage est si long. Vous pourriez accuser un retard sidéral quoique légitime ; il se pourrait qu’en lieu et place de notre civilisation vous ne trouviez que des ruines et des ossements. Par avance nous nous excusons de ce dérangement et souhaitons que l’odeur de la putréfaction ait disparu.

par Hervé Bernard et Jean-Louis Poitevin

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lundi 25 mai 2015

La promesse

Bien sûr, il y a la réalité, cette lente assomption des choses de la vie à la surface du sens.

par Jean-Louis Poitevin et Xavier Pinon

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dimanche 24 mai 2015

Glaciers

Avant d’être admirée au XIXe siècle, puis domestiquée et consommée au XXe siècle, la montagne était source d’appréhension voire d’hostilité. Ainsi, jusqu’au XVIIIe siècle, les « glacières » de la « Montagne Maudite », l’actuel Mont-Blanc, ne sont guère visitées. Lorsqu’elles sont mentionnées, c’est pour décrire leurs dangers, ceux de leurs crevasses responsables de l’engloutissement de chasseurs.

par Aurore Bagarry et Luce Lebart

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dimanche 24 mai 2015

Peau piquetée

Les matrices métalliques, givrantes ou pas, qui ont servi à Clément Borderie pour la majeure partie des œuvres qu’il réalise depuis près de trente ans, sont encore pour la plupart conservées dans le jardin de l’hôpital Charles Foix, à Villejuif. Précision de taille : le jardin est celui de l’aile gériatrique. Ici, les toiles sont déposées quelques mois, plusieurs saisons ou années. Les patients invisibles derrière les fenêtres peuvent-ils constater heure après heure, jour après jour, les infinies variations colorées qui attaquent les toiles blanches ?

par Camille Paulhan

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dimanche 26 avril 2015

L’expression du vert

« Le paysage c’est le monde. Le monde tel qu’il est. Le monde tel qu’il va. Tous les signes et stigmates sont là. Outre la beauté brute et têtue de la nature, l’irréductibilité, par exemple, de la Méditerranée, des Alpes ou du plateau de Millevaches ; outre la situation particulière de ces territoires, les balafres et strates inexpugnables des infrastructures portuaires et industrielles, l’avidité dévoreuse des zones d’habitat urbain ; il y a l’épreuve physique. Celle du regard. Celle de la marche. Le flux des sensations et de la pensée. Celui des images, des mots et des sons pour l’approcher, l’apprivoiser et en rendre compte. Tout ce "chant général" qu’on peut aussi appeler : poétique du territoire. »

par Brigitte Palaggi , Christophe Galatry et Olivier Domerg

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