« Ce qui m’intéresse, c’est la convertibilité de l’art. L’art gagne en se soustrayant à sa propre définition. Il doit être de passage, en opposition à l’état des choses. Par rapport à l’art, ce sont tout le temps les mêmes questions que je pose. La plus importante que j’ai isolée alors que j’étais à Biron, c’est à peu près : est-ce que la vie est devenue quelque chose dans le temps de paix que l’on ne peut plus échanger ? »
Jochen Gerz
(in La ressemblance dans l’œuvre de Jochen Gerz, Octave Debary, Éditions Créaphis, p. 136).
C’est bien le hasard qui nous a mis entre les mains quatre livres à peu près en même temps, trois livres qui parlent, chacun à sa manière, la langue des images. Tous sont voués à échapper aux relais médiatiques, sauf à celui de TK-21 LaRevue, média réceptif à certains bruissements de fonds ou de surfaces qui agitent « le monde à bascule » sur lequel nous nous balançons.
Jean-Louis Poitevin revient dans sa Logiconochronie — XXII sur les enjeux que révèle la mésaventure d’Alix Delmas dont la vidéo Bloody sea initialement programmée à Nice a été finalement interdite. C’est la manière dont aujourd’hui on « fait signifier » une œuvre d’art qui interpelle dans cette histoire, et plus encore la manière que nous avons, nous les humains de 2017 de faire avec nos angoisses fondamentales.
TK-21 LaRevue présente le dernier volet de l’entretien que nous accordé Vincent Debiais, l’un des meilleurs connaisseurs aujourd’hui en Europe des images au Moyen Âge. Dans ce dernier entretien, il évoque en particulier les relations entre images et textes. Il n’oublie pas non plus d’attirer notre attention sur certains aspects de cette relation telle qu’elle se joue aujourd’hui, par exemple sur les écrans des télévisions.
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De nombreux problèmes sont signalés par des utilisateurs de Safari. Le mal semblant être profondément ancré chez Apple, nous vous conseillons de lire TK-21 sur Firefox ou Opéra par exemple.