En cet été 2014 TK-21 LaRevue présente un numéro double N° 36/37 orienté vers la découverte de gens d’images peu connus, oubliés ou nouveaux venus dans ce monde si singulier.

Avec L’image-absolument-image, Jean-Louis Poitevin présente les toutes nouvelles œuvres de Richard Texier, un travail avec et sur l’image d’une puissance visuelle et d’invention rare. TK-21 LaRevue entend ainsi mettre une nouvelle fois en avant les formes les plus radicales de l’invention et du questionnement artistique sur l’image.

En publiant un inédit, le tout dernier texte de Werner Lambersy, Un requiem allemand – 1986 s’inscrit dans le champ de la création pure. Dans ce texte, il met en scène sa relation personnelle aux moments troubles du XXe siècle avec une grande densité émotionnelle. Défricher et déchiffrer le monde implique de savoir ne pas perdre le fil, souvent ténu, qui nous relie aux strates parfois terribles de nos mémoires, individuelles, familiales ou collectives.

TK-21 LaRevue ouvre une nouvelle fois ses colonnes au travail de Jean-Francis Fernandès avec un ensemble de photographies urbaines accompagnées d’un texte de Jean-Louis Poitevin, Éternelle Babel.

Wolfgang Seierl est un peintre et compositeur autrichien qui nous livre un ensemble de toiles inhabituelles chez lui dans la mesure où, sous les traits et les gestes porteurs de couleur affleurent des mots, des expressions qui sont comme autant de slogans ambigus et d’aveux incertains. Cette série est mise en perspective par un texte de Jean-Louis Poitevin, Bannières.

TK-21 LaRevue s’affirme sans contexte comme un espace largement ouvert aux femmes créatrices.

Avec ces portraits de Lectrices, TK-21 LaRevue accueille pour la première fois le travail de la photographe Carol Müller. Voyage dans l’intimité, ces images parlent la langue des corps embarqués dans le voyage sidéral que leur permet d’accomplir un livre.

TK-21 LaRevue poursuit son travail de défrichage et présente un work in progress d’une jeune artiste Élodie Fradet avec une vidéo mêlant étrangeté de l’image, réflexion transhistorique et mémoire personnelle.

Soizic Stokvis est une artiste confirmée qui poursuit une œuvre montrant comment entre ce que l’on nomme le dehors, la ville essentiellement, et le dedans, l’intérieur des maisons, se tissent des liens souvent non vus, liens qu’elle met en scène à travers un jeu savant et plastiquement efficace à travers des œuvres murales associées à des tableaux.

TK-21 LaRevue publie Abel la première contribution de Laëtitia Bishoff, une femme poète qui propose de brèves méditations à partir d’une image ou d’une œuvre, ici Peaux de photographie de Valérie Legembre.

Sur le même principe, TK-21 LaRevue donne à nouveau la parole à Marjorie Keters pour une méditation inspirée, Recyclages, sur une image qu’elle a choisie dans l’œuvre du photographe Albert Facelly.

Virginie Rochetti poursuit son investigation amusée de cette tragie-comédie qu’est la vie à travers une vidéo courte dont elle a le secret, J’ai à manger tous les jours et jusqu’à la faim du moi.

Yannick Vigouroux dans un entretien avec Valérie Horvitz, Traversées, corps parcours ce travail multiple et sensible qui joue avec les références et les codes de la photo.

Susanna Crispino dans sa chronique sur l’art italien d’aujourd’hui nous présente The origin is the aim, le travail de Vincenzo Rusciano, sculpteur et concepteur d’installations plein d’humour.

TK-21 LaRevue renoue avec de grands entretiens filmés. Aujourd’hui elle présente la première partie d’un long entretien que lui a réservé le réalisateur, photographe, dessinateur et peintre Alain Nahum. Cette fois, il sera question de la manière dont il a réalisé quelques-uns des films de la série Photographies présentée à l’automne sur Arte et dont nous avons déjà rendu compte à travers un long entretien avec Stan Neuman.

Nous clôturons ce numéro 36/37 par la publication de la quatrième partie du texte d’Alain Fleig, Vers la fin d’une spécificité, intitulée « Conclusion (provisoire) I/II ».