vendredi 28 novembre 2014
Construction Site DregEntre destruction et construction, entre ruine et angles droits des murs neufs et nus, il y a des restes innommables, cadavres indiciels d’une activité paradoxale, celle de construire ou formes en attente d’un devenir excité. Ces éléments coagulent le temps comme la glace enveloppe ce qu’elle prend, corps, objet, souvenir, accord entre matière et oubli. Ces œuvres de Jihyun Jung constituent le troisième volet de cet ensemble qui, entre les pôles incernables de la destruction et de la construction, laisse exister ces résidus qui sont comme le témoignage d’un engendrement paradoxal, celui de la vie, celui de la pensée, celui du rêve. Ce que nous voyons sont des morceaux de rêves séchés. par Jean-Louis Poitevin et Jihyun Jung |