LaRevue - Arts, cultures et sociétés


LaRevue
n°138


Éditorial

"À quelque point qu’en frémissent les hommes, la philosophie doit tout dire."
D.A.F. Marquis de Sade

TK-21 LaRevue vous souhaite une excellente année 2023 et le fait avec un numéro 138 particulièrement abondant autour des grands axes et des grands thèmes qui sont les siens depuis plus de dix ans : l’image, les images, les relations texte-image et bien sûr les enjeux sociétaux abordés au prisme de la pensée philosophique, de l’écriture et plus généralement de la création picturale, plastique, littéraire et sonore.
 

 FENÊTRES SUR LA PENSÉE

Pour son Séminaire IX du cycle Faire des Dieux et intitulé Pour en finir avec la conscience II : La fonction des sentiments, Jean-louis Poitevin poursuit cette fois une réflexion sur l’écriture et la pensée d’Alexander Kluge et en particulier de son livre, accompagné de dessins de Georg Baselitz, Parsifal-Container (Éditions Spector Books). La prise de vue et la réalisation sont dues à Hervé Bernard.

En s’intéressant aux rebuts, en les remettant à portée de vue, Sylvie Ruaulx reconnaît qu’il n’y a pas de rencontre désincarnée entre une matière et une forme mais une action humaine complexe, un acte de culture, comme le pensait déjà le philosophe de la technique Gilbert Simondon. C’est ce que nous permet de mieux voir Frédéric Triail dans son essai.

Guillaume Basquin présente et analyse Mausolée des intellectuels, le nouveau livre du philosophe et écrivain Mehdi Belhaj Kacem, qui constitue la version longue d’une lettre ouverte à Alain Badiou, parue initialement en mars 2022 dans le journal France-Soir.

Jean-Paul Gavard-Perret présente avec sa verve habituelle Une diversion d’Olivier Rachet paru récemment aux Éditions Tinbad, un livre « qui en appelle apparemment aux âmes là où l’apocalypse n’est plus pour demain ».

Ce texte et la vidéo qui l’accompagne forment une tentative de transmettre une définition du « Duende » comme l’entendait Federico Garcia Lorca. Marie Barbuscia a écrit le texte et ses amis en ont réalisé la lecture.
 

 FAIRE PARLER LA PEINTURE

À l’occasion de la parution d’un catalogue suite à son exposition à l’espace Meyer Zafra, Ismael Mundaray a fait une présentation de son travail au long cours à la Maison de l’Amérique Latine. TK-21 LaRevue était présente. Hervé Bernard en a assuré la prise de vue et le montage. Un texte de Jean-Louis Poitevin accompagne cette présentation.

Qu’est ce qui fait œuvre ? Comment naît ce qui nous fait reconnaître qu’une œuvre de Christiane Durand est d’elle ? Voilà ce que cherche à comprendre Marla Singer à l’occasion de la parution d’une monographie consacrée à l’artiste.

Les Épures de Thierry Chavenon sont des œuvres de dimensions et de styles variables exposées dans un appartement parisien courant décembre à l’initiative de Thierry Laromanière. Le texte est de Jean-Louis Poitevin.
 

 VIDÉOS

Avec Sacré nom de dieu, Patrick Dekeyser nous fait découvrir la « vidéo princeps » de ce travail que nous présentons depuis plusieurs mois et qu’analyse comme chaque fois en détail Jean-Louis Poitevin.

Pour Lost in translation #33 Aldo Caredda s’est rendu au Petit Palais. Jean-Louis Poitevin poursuit ses méditations autour de cette œuvre « infinie ».
 

 PHOTOGRAPHIQUES
 
Jonathan Abbou a choisi la traduction de La Divine Comédie de Dante par Alexandre Masseron, pour se lancer dans l’aventure d’une mise en images. Pour TK-21 LaRevue il livre un extrait de ce travail photographique intense : L’enfer Tome I.

Ursula Kraft, artiste plasticienne, navigue depuis les années 80 entre installations photographiques et/ou vidéos. Au fil de ses œuvres, elle plonge le spectateur dans un état physique et sensoriel total. Elle a exposé ses « Trous NOIRS », à l’espace d’art contemporain « Hors Cadre » à Auxerre.

« Le fait de tourner la camera vers moi, une femme de 50 ans, est un moyen d’exister à nouveau à mes yeux et de m’affranchir des diktats de la société ». Avec la série Être à soi, Gaëlle Abravanel nous invite à partager l’état second proche de la méditation dans lequel elle se met pour convoquer des émotions et des sentiments enfouis liés à sa part féminine.

Lux in tenebris de Vincent Jendly est une série de photographies qui, alors que nous célèbrons le Sol Invictus, nous emmènent dans un voyage en mer inédit et intime, avec la complicité de Corridor Elephant.
 

 LOINTAINS

TK-21 LaRevue poursuit la publication poétique et photographique de The Line, fiction exploratrice d’un futur censé prendre la forme d’une ville-ligne "invisible" enfermée dans un miroir. Linea Nihilo poursuit cette aventure de projection-déchiffrement de cet avenir incernable.

Les historiens et critiques du jazz et du latin jazz documentent la présence des musiciens de jazz en Europe dès le début du XXe siècle. Avec son Jazz latino 10, Pedro Alzuru entame un nouveau grand moment de ses recherches sur cette musique si appréciée et si mal connue.

Pour le quatrième volet de notre dossier des Outre-Mer, Jonathan Bougard nous fait entendre les voix de femmes et artistes polynésiennes qui enfin prennent la parole : Titaua Peu, Tevaite, Patricia Bonnet, Leia Chang Soi en présence de Moetai Brotherson.
 

TK-21 LaRevue vous rappelle aussi, qu’elle est libre et gratuite, mais que vous pouvez la soutenir et l’aider en adhérant à l’association.

 


Photo de couverture : Vincent Jendly, Lux in tenebris

Ours


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