lundi 28 avril 2014

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LES PETITES Tables,

Nappe 2,

, Hervé Rabot

C’est pas une buse. Hervé Rabot, avril 2014.

c’est pas une buse tire aussi sûr d’elles mes trois cambrioleuses promenées à l’aise de certitudes aux coffres verrouillés pourtant jaillie que jaillie je le sais la bête au ciel de mon regard pas comme profond du long de haie de moi si connue au gris serpentin couvert de rage alors vers le domaine au gras inégalé foie déroulé en ferme à la couture du doute en creuse elles se sont soustraites ce dimanche détendu du quinze aout aux ourlets de mon dernier noir docker des ports je suis perdus tête de veau élevé là si moelleuse blanquette aux fins ressorts plateau de fromage s’il n’y en a qu’un celui là roi te le siffle accompagné à la banquette arrière du c trois elles trois aussi à ma vie chevillée grisées exclusive au moins la citroën charme citronné à la promiscuité des lacs sûrs à leurs reflets complaisants balayés au pare brise de glace laquent en cette péremption claquée ce jour au fouet des conduites romaines acérées que la première assise historienne veut l’amie contemporaines exemplaires une même salade retourne ma compagne dans ce commun programme à se faire valoir gladiatrice au saloir du convenu d’avance danse habillée d’un savoir sans faille bergamasque la troisième en sa cantate opérée d’une belle mère fausse au chauffeur je suis sommé d’être étouffé sans permis à son assurance aux ailes déployées vraies buses là aussi donc quatre mais en boîte des variables bue au lavoir de leur conditions féroces abusant à ne naître toujours que dans ce qu’elles basses sonnent cloche saintes en leur église d’une langue poison née sermonnée encore à l’heure de sucer les ailes mal dorées aux entournures ficellent les pattes des fraîches buses piquent insolentes leur fourchette autoritaire au cul de cet envol en rase campagne beurrent à la motte tant de leurres s’embussent béton connues à mon horloge en un tiers payant de siècle c’est peu dire que je vie avec elles trois autres nez en plus vasse que vasse dans la même moutarde de batailles à flots continus en les canalisations rectilignes d’une pensée entubée commune à cette simple contemplation aérienne jactée trois rocs fortes fromageant en l’hôte toute attention à sa connaissance volatile aveugles trio à son écoute inondant les basses plaines complaisantes au trou de savoir elles griffent en formation toute expérience à l’arbre de mon être en l’allée sinueuse de conduites fumistes qu’elles trois ne veulent cet instant étouffer rient dans les forêts voisines de mon esprit vif un peu quand même ne soyez pas aussi qu’elles hors des cerveaux vissés d’avance mes oreilles démultipliées se jouir alors en quelques clairières vers une inouïe danse luisante même imaginaire très loin des vérités véhiculées aux chemins en creux autoritaires particulées aux couleurs du fer savoir martelé à tous temps moi roland zéro armure je claironne de passe passe aux pierres elles ne se savent pas de mousse qui m’ entourent mal dressées à la buse libérée j’embue rouge leur péremptoire énoncé comme je peux au fil de ma route s’envole de plus en plus harmonieuse désirée au croupion brun olive se niche le cap ouièèh quel est l’oiseau au cou[p] de feu aujourd’hui tiré qui s’écharpe du plomb des elles en son chahuté voyage c’est le rabot bruant
zizi zip
il cri haut
lui
s’il je m’abuse
je chante
comme lui

Marronnier, 2013. Copyright Hervé Rabot. Photographie Couleur 86 x 96.
Extrait de la suite Ce que je voulais c’est être heureux, 2013_2014