samedi 27 mai 2023

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Un programme pour l’écoute, la dance et le plaisir…

C’est du jazz latino 15 (Brésil)

Le podcast TK-21

, Pedro Alzuru

Le jazz latino mélange le jazz avec d’autres rythmes issus des Caraïbes et de l’Amérique latine, du côté de la Caraïbe, il faut comprendre, à notre façon de voir, les rythmes des îles hispaniques, mais aussi ceux des îles anglophones, francophones et néerlandophones ; du côté du continent, il faut comprendre les rythmes des pays hispanophones, mais aussi ceux du grand territoire lusophone, le Brésil, c’est-à-dire la samba, la bossanova et d’autres rythmes de la richissime tradition musicale brésilienne et son inépuisable créativité.

Il existe plusieurs styles de jazz, donc leurs caractéristiques changent aussi de l’un à l’autre, cependant, on peut dire que, de manière générale, ces particularités demeurent : liberté, improvisation, interprétation individuelle, créativité, rythmes non linéaires, son dansant. Au Brésil, l’émergence du jazz a d’abord été très proche de ce qui s’est fait aux USA, s’est fait à l’imitation des groupes de jazz nord-américains, comme c’est le cas du groupe commandé par Severino Araujo, par exemple.

Comme cela s’est produit presque partout où le jazz a exercé une influence, il faut le dire, tout comme il faut se rappeler que le jazz est aussi né influencé, étant une synthèse de rythmes, de genres et de cultures qui se sont mélangés dans la Nouvelle-Orléans des fins du XIXe siècle.

Plus tard, à la fin des années 50, avec l’émergence de la bossanova, il y eut aussi l’improvisation, la créativité, la liberté et les autres caractéristiques du jazz. En d’autres termes, un type de musique jazz spécifiquement brésilien est créé. Les noms importants de cette branche au Brésil étaient : João Gilberto, Zimbo Trio, Luiz Eça, Hélio Delmiro, Victor Assis Brasil, Raul de Souza, Márcio Montarroyos, Rio Jazz Orchestra, Hermeto Pascoal, Egberto Gismonti (réf. Laura Aidar), parmi beaucoup d’autres. Nous pensons qu’aujourd’hui toutes ces spécificités s’intègrent dans le jazz latino

Depuis le début du XXe siècle, le jazz a commencé à se répandre à partir de la Nouvelle-Orléans et n’a cessé de le faire jusqu’à aujourd’hui, atteignant pratiquement son universalité. La musique des Noirs du sud des États-Unis s’est répandue dans le monde entier. Cependant, ces déclarations générales doivent toujours être nuancées. Dans cette ville, au cours du XIXe siècle, des migrants de presque partout dans le monde sont arrivés, en particulier des îles des Caraïbes.

Ce genre qu’on appelle aujourd’hui jazz intègre les rythmes et les genres que s’y sont mélangés et qui depuis n’ont cessé d’influencer la musique populaire occidental et quasiment partout dans le monde, mais aussi d’être influencé. L’une de ses relations les plus intenses est celle qu’il entretient avec les rythmes caribéens et latinos, à tel point que Jelly Roll Morton, l’un des créateurs du jazz, est allé jusqu’à affirmer que pour qu’il y ait du jazz, il faut une « touche latine », et l’historien et critique John Storm Roberts, affirme, plus récemment (1999) que le jazz a toujours été un enjeu euro-afro-latino-américain.

Depuis le début du XXe siècle, les musiques populaires d’origine latine sont également arrivées par vagues successives aux États-Unis, tout comme le jazz fait partie de la politique culturelle que cette nation déploie dans le monde entier. L’arrivée du tango argentin, du corrido et autres rythmes du Mexique, du son de Cuba, de la bomba et la plena portoricaine, de la bossanova brésilienne, du merengue dominicain, du reggae jamaïcain et de bien d’autres rythmes latinos, la fusion continue et semble ne vouloir pas s’arrêter.

Pour nous, simples mélomanes, il n’est pas facile de démontrer avec des critères scientifiques les caractéristiques uniques et indéniables du jazz et du jazz latino, mais paradoxalement, nous en sommes sûrs de quoi il s’agit quand nous l’écoutons. Nous comprenons la fierté et le nationalisme de ceux qui revendiquent l’existence et la différence de langues nationales spécifiques, comme le jazz cubain, le jazz brésilien et le reggae jamaïcain. Mais, sans cesser de reconnaître leurs particularités et leur génie, nous avons à cœur les échanges, les influences mutuelles ; les musiciens l’ont démontré par leur admiration envers leurs pairs et leur travail indéfectible dans la construction d’une tradition aujourd’hui reconnue et suivie. Les influences cubaines, brésiliennes et jamaïcaines, pour ne citer que les plus notables, ont élargi leurs traditions et aujourd’hui, il y a du jazz d’influences cubaine, brésilienne et jamaïcaine dans de nombreux endroits, interprétés par des musiciens de toutes parts, cela c’est une fortune, pas un problème. D’autres genres régionaux, nationaux et locaux viendrons s’ajouter à cet Main Stream qui est devenu le jazz latino, nous pouvons en être certains.

L’expansion du champ de l’art annoncée par la succession de plus en plus rapide d’avant-gardes au début du XXe siècle, jusqu’à atteindre la « fin des avant-gardes » à partir du second après-guerre, n’a pas exempté la musique, le jazz et le jazz latino en particulier. Dans ce domaine, chacun se confronte, se plagie, se nourrit. Le bénéficiaire est le public qui aime sentir (avec Nietzsche) que sans la musique la vie n’aurait pas de sens.

Au Brésil, Radamés Gnattali (Porto Alegre, 27 janvier 1906 - Rio de Janeiro, 13 février 1988, arrangeur, compositeur et pianiste brésilien), a formé le Trio Carioca en 1936, composé de lui au piano, Luciano Perrone (Rio de Janeiro, 8 de Janeiro de 1908 - février de 2001, batteur, percussionniste et compositeur de musique populaire brésilienne), à la batterie, et Luís Americano Rego (Aracaju, 27 février 1900 - Rio de Janeiro, 29 mars 1960, choriste et compositeur brésilien, excellent instrumentiste, il était également clarinettiste et saxophoniste), à la clarinette. Un trio inspiré de celui de l’américain Benny Goodman.
Radamés lui-même a écrit les arrangements sophistiqués du groupe, qui n’ont laissé qu’un enregistrement phonographique, 78 rotations, publié en 1937 par RCA Victor. En face B, le choro "Cabuloso", de Radamés Gnattali.
Selon le dictionnaire, "cabuleux" est quelque chose qui porte malheur. Pourtant, à Rio de Janeiro, on donne au mot le sens de quelque chose de très bien, d’impressionnant, de sensationnel.
Commençons aujourd’hui notre programme dédié au Brésil avec Cabuloso, Trio Carioca, album Cabuloso, 1937.

Anjos do Inferno (Les anges de l’enfer) était un ensemble vocal et instrumental brésilien de samba et de marchinha de carnaval formé en 1934. Le groupe a eu plusieurs formations sur une trentaine d’années, mais a quand même réussi à créer une identité sonore typique, principalement due au piston. Le nom est venu comme une ironie à l’orchestre Diabos do Céu (Les diables du ciel) dirigé par Pixinguinha et très populaire dans les années 1930.
L’apogée de la carrière d’Anjos do Inferno était dans les années 40, pendant l’âge d’or de la radio. L’ensemble a effectué une tournée en Amérique latine et aux États-Unis, où il a joué avec Carmen Miranda. Au total, Anjos do Inferno a enregistré quelque 86 albums.
Nous continuons avec Doralice, Anjos do Inferno, album Brasil Pandeiro e Outros Sucessos, 1940.

Odmar Amaral Gurgel (Salto, 12 février 1909 - Mogi das Cruzes, 1992) était un chef d’orchestre, arrangeur, compositeur et pianiste brésilien. Son nom de scène, Gao, a été inspiré par les initiales de son nom à l’envers. Il a travaillé comme directeur artistique chez Columbia Records. Avec son orchestre Colbaz, Gao a été le premier à enregistrer la chanson "Tico-tico no Fubá", composée par Zequinha de Abreu. Il a rejoint Rádio Educadora Paulista en 1926, commençant sa carrière à la radio.
Écoutons maintenant Corcovado, Gao Gurgel And His Brazilian Orchestra, album Samba Session, 1949.

Laurindo José de Araújo Almeida Nóbrega Neto (Miracatu, 2 septembre 1917 - Los Angeles, 26 juillet 1995) était un guitariste et compositeur brésilien. Il est issu d’une famille nombreuse au passé musical : son père, cheminot, était un passionné de la sérénade et sa mère une pianiste amateure. Il a commencé avec les premières notions musicales de sa mère et a appris à jouer de la guitare avec sa sœur Maria. En 1935, déjà qualifié, il s’installe à Santos puis à Rio.
À partir de 1950, il s’installe à Los Angeles et devient un musicien de studio recherché et se fait connaître comme guitariste dans l’orchestre de Stan Kenton, enregistrant de nombreux disques.
Peut-être comme aucun autre artiste, Laurindo a contribué à la propagation systématique de la bossa nova aux États-Unis. On dit même que ses enregistrements de 1953 avec le saxophoniste Bud Shank anticipent de plusieurs années, d’un point de vue musical, l’apparition de la bossa nova.
Dans les années 1963-1964, Laurindo participe au Modern Jazz Quartet. Il a remporté six Grammy Awards, en plus d’un certain nombre d’autres prix de l’industrie musicale et cinématographique, et a composé et arrangé 800 productions, dont des films de grands studios hollywoodiens.
Il est décédé le 26 juillet 1995 à l’âge de 77 ans. Il a été enterré au cimetière de la mission de San Fernando, dans le comté de Los Angeles, en Californie aux États-Unis.
Avec Laurindo Almeida · Bud Shank, écoutons Noctambulism de son album Brazilliance vol 1, 1954.

José de Araújo Oliveira (Recife, 1923 – Rio de Janeiro, 23 septembre 2003), connu sous le pseudonyme de Zé Bodega, était un saxophoniste brésilien. Frère du chef d’orchestre Severino Araújo (1917-2012).
Zé Bodega nous interprète Meu Sonho É Você, album Turma da Gafieira, 1957.

João Gilberto Prado Pereira de Oliveira (Juazeiro, 10 juin 1931 - Rio de Janeiro, 6 juillet 2019) était un chanteur, guitariste et compositeur brésilien. Considéré comme un artiste de génie par les musicologues et les journalistes spécialisés, il a révolutionné la musique brésilienne en créant un nouveau rythme de guitare pour jouer de la samba : la "bossa nova". Sa manière douce de chanter a également influencé de nombreux chanteurs de MPB. Il était l’une des 30 plus grandes icônes brésiliennes de la guitare et du violon et aussi le deuxième plus grand artiste brésilien de tous les temps, après Tom Jobim (par ailleurs musicien et compositeur et arrangeur des plus grands succès de la carrière de João Gilberto).
Depuis la sortie du single qui contenait Chega de Saudade et Bim Bom, armé uniquement de voix et de guitare, une révolution dans la musique du monde a commencé. Détenteur d’un son original et moderne, João Gilberto a fait rayonner la musique populaire brésilienne dans le monde, principalement aux États-Unis, en Europe et au Japon. Considéré comme l’un des musiciens les plus influents du jazz américain du XXe siècle, il a remporté d’importants prix aux États-Unis et en Europe, comme les Grammys, en pleine beatlemania.
Écoutons deux pièces du grand Joao Gilberto : Chega de saudade et Desafinado, les deux de l’album Chega de saudade, 1959.

Sylvio Mazzuca (São Paulo, 21 mai 1919 - São Paulo, 22 janvier 2003) était un chef d’orchestre, pianiste, compositeur et arrangeur brésilien. Il est également le père du musicien Sílvio Mazzuca Jr. (Silvinho Mazzuca), compositeur, arrangeur et bassiste. Son orchestre faisait partie de l’émission musicale Festa Baile, sur TV Cultura, dans les années 1980.
Suivons avec Favela-Agora é Cinza, Sylvio Mazzucca E Sua Orquestra, album Baile de samba, 1960.

Antonio Carlos Brasileiro de Almeida Jobim (Rio de Janeiro, 25 janvier 1927 - New York, 8 décembre 1994), mieux connu sous son nom de scène, Tom Jobim, était un compositeur, chef d’orchestre, pianiste, chanteur, arrangeur et guitariste brésilien. Il est considéré comme le plus grand représentant de tous les temps de la musique populaire brésilienne et l’un des créateurs du mouvement bossa nova, avec sa musique et sa mélodie, aux côtés des paroles et de la poésie de Vinicius de Moraes et de la voix et guitare de João Gilberto.
Avec l’œuvre d’Antônio Carlos Jobim, la musique brésilienne a connu une projection internationale sans précédent, rigoureusement inédite et définitive. Jusqu’au mouvement Bossa Nova, la présence brésilienne, bien que marquée par l’excellence, comme dans les œuvres d’Ary Barroso, Dorival Caymmi, Zequinha de Abreu et Waldir Azevedo, était occasionnelle ; avec Jobim, cependant, elle est devenue permanente, structurelle et a influencé la production ultérieure.
Un aspect musical né de la samba-canção ouvert au dialogue avec les courants musicaux internationaux, marque les générations et expose la richesse qui naît de la volonté active de connaître la diversité culturelle des peuples, articulant le populaire et l’érudit, sans préjugé, vénérant les classiques, offrant une nouvelle lecture de la musique populaire, dépassant les stéréotypes, exprimant ainsi une marque indélébile de sa production musicale, constituée d’œuvres d’une rare beauté avec une large reconnaissance internationale par la critique spécialisée et le grand public.
"Garota de Ipanema" est une chanson brésilienne de Bossa Nova et MPB. Elle a été composée par Antônio Carlos Jobim et écrite par Vinicius de Moraes en 1962. Elle est considérée comme la deuxième chanson la plus jouée de l’histoire de la musique du monde, après Yesterday. Elle avait plus de cinq cents versions avec différents interprètes, en plus d’être inclue dans environ 1500 albums, vinyles et compilations à travers la planète. Le premier enregistrement commercial a eu lieu la même année, par Pery Ribeiro, et une version en anglais a été écrite l’année suivante par Norman Gimbel.
Voyons passer la Garota De Ipanema, Tom Jobim, álbum Inédito, 2007 (1962).
Les composants de l’ensemble Os Cariocas étaient Ismael Neto, Séverino Filho, Emanuel Furtado, Waldir Viviani et Jorge Quartarone. Le groupe exerçait des influences jazz, en particulier le swing.
Ils ont chanté lors de fêtes de quartier dans le quartier de Tijuca, lorsqu’ils ont participé à l’émission de première année Papel Carbono, de Renato Murce, sur Rádio Nacional à Rio de Janeiro, remportant la deuxième place. Lors de nouvelles tentatives dans le programme, ils ont obtenu la première place deux fois de suite. En 1946, une audition à la Rádio Nacional — conduite en présence de Haroldo Barbosa, Paulo Tapajós et Radamés Gnattali, chef d’orchestre de la station — inclut l’ensemble dans un programme musical intitulé Um millon de melodias. Ils ont participé aux programmes Canção Romantica et Quando Canta o Brasil. Ils ont participé aux spectacles d’auditorium de César de Alencar, Manoel Barcelos et Paulo Gracindo. Le groupe se démarque par son mélange de polyphonie et d’effets rythmiques, différent de celui des groupes à succès de l’époque, comme Bando da Lua (accompagné de Carmem Miranda), Os Anjos do Inferno et Quatro Aces et un Joker, devenu chanter à quatre ou cinq voix.
Ecoutons Pra Que Chorar, Os Cariocas, album A Bossa Dos Cariocas, 1963.

Leny de Andrade Lima, plus connue sous le nom de Leny Andrade, (Rio de Janeiro, 26 janvier 1943) chanteuse brésilienne, elle a commencé sa carrière en chantant dans des boîtes de nuit, a vécu cinq ans au Mexique et a passé une bonne partie de sa vie aux États-Unis et en Europe.
Elle a participé à des programmes de radio et a remporté une bourse au Conservatoire de musique brésilien. Fait ses débuts professionnels en tant que chanteuse dans l’orchestre Permínio Gonçalves, puis chante au Bacará (avec le trio de Sérgio Mendes) et au Bottle’s Bar, à Beco das Garrafas, fief des bohèmes et des musiciens du mouvement musical urbain en Rio de Janeiro qui a émergé en 1957, la bossa nova.
En 1965, elle obtient un grand succès avec le spectacle Gemini V, agissant avec Pery Ribeiro et Bossa Tres à la discothèque Porão 73, sortant un disque enregistré en direct. Leny est considérée par beaucoup comme la plus grande chanteuse de jazz brésilienne.
De Leny Andrade écoutons Consolação, album A Arte Maior, 1963.

Moacyr Silva (Cataguases, vers 1940 - Conselheiro Lafaiete, 13 août 2002) était un saxophoniste et producteur de musique brésilien. Moacyr a joué dans les orchestres des chefs Fon Fon et Zacarias. Il a été directeur artistique de Copacabana Discos et a sorti plus d’une trentaine d’albums studio. Il avait l’habitude d’enregistrer des albums en série, tels que Dançando com Você (4 vol.), Invitation to Music (3 vol.), Sensacional Sax (5 vol.), Voz Sax (2 vol.), Samba é Bom Assim (2 vol.), É Tempo de Samba (2 vol.) et Carnaval au Nightclub (3 vol.).
Et maintenant Vem chegando a madrugada, Moacyr Silva, album Sex sax, 1966.

Breno Sauer est né à Porto Alegre, au Brésil, en 1930. Son père et ses trois frères étaient également musiciens. Il a commencé à jouer de l’accordéon dans un groupe régional (guitare, cavaquinho, flûte, tambourin et accordéon) accompagnant les étudiants de première année à la radio.
Son "premier album", selon lui, oubliant les précédents, était Breno Sauer Quinteto – Viva O Samba et Viva O Ritmo. Puis il a enregistré Sambabessa e Agostinho avec le chanteur Agostinho dos Santos. Désormais, dans la lignée de l’ensemble Modern Jazz Quartet, il forme le Breno Sauer Quartet. Fort de cette formation, il enregistre en 1965 les 4 Na Bossa et en 1966 4 No Sucesso. Avec ce groupe, il enregistre, au Mexique, avec Leny Andrade, Pery Ribeiro et Altamiro Carrilho. Il a reçu le prix du meilleur groupe en 1965 et 1966 au Brésil.
En 1974, il se rend à Chicago et forme le groupe Made in Brazil, avec des musiciens de différentes nationalités résidant dans le pays (américain, japonais, brésilien, cubain) : trompette, saxophone, piano, basse, batterie, percussions et voix. Ce nom Made in Brazil a été rapidement abandonné, car il existe un groupe de rock au Brésil du même nom. Il a donc changé le nom en Som Brasil. En 1983, ce groupe enregistre l’album Tudo Jóia qui est très bien accueilli par la critique. Som Brasil a sa femme Neusa comme chanteuse.
Ecoutons Ninguem Podera Julgar-Me, Breno Sauer Quarteto, album 4 No Sucesso, 1966.

Baden Powell de Aquino (Varre-Sai, 6 août 1937 - Rio de Janeiro, 26 septembre 2000), plus connu sous le nom de Baden Powell, était un guitariste brésilien. Il est considéré comme l’un des plus grands musiciens brésiliens de son temps et l’un des plus grands guitaristes de tous les temps.
Finissons avec Abertura, Baden Powell, album Os Afro Samba, 1966.
C’est ainsi que s’achève notre programme aujourd’hui, ce n’est que le premier consacré au Brésil. Nous espérons que cela vous a plu et nous vous espérons pour la prochaine fois. Merci

C’est du jazz latino 15 (Brasil)
Un espace pour l’écoute, la danse et le plaisir…
1 Cabuloso, Trio Carioca, album Cabuloso, 1937.
2 Doralice,

Anjos do Inferno, album Brasil Pandeiro e Outros Sucessos, 1940.
3 Corcovado, Gao Gurgel And His Brazilian Orchestra, album Samba Session, 1949.
4 Noctambulism, Laurindo Almeida · Bud Shank, album Brazilliance vol 1, 1954.
5 Meu Sonho É Você, Zé Bodega, album Turma da Gafieira, 1957.
6 Chega de saudade, Joao Gilberto, album Chega de saudade, 1959.
7 Desafinado, Joao Gilberto, album Chega de saudade, 1959.
8 Favela-Agora é Cinza, Sylvio Mazzucca E Sua Orquestra, album Baile de samba, 1960.
9 Garota De Ipanema, Tom Jobim, álbum Inédito, 2007 (1962).
10 Pra Que Chorar, Dos Cariocas, album A Bossa Dos Cariocas, 1963.
11 Consolação, Leny Andrade, album A Arte Maior, 1963.
12 Vem chegando a madrugada, Moacyr Silva, album Sex sax, 1966.
13 Ninguem Podera Julgar-Me, Breno Sauer Quarteto, album 4 No Sucesso, 1966.
14 Abertura, Baden Powell, album Os Afro Samba, 1966.