Un peuple en errance

Un appareil : la lumière qui exauce les vœux et donne naissance à des compagnons de papier nocturne papillon en forme de cygne, l’oiseau qui voit dans le futur un buffle chevauché par un homme au front carré accompagné par des danseurs dans leur sarrouel enturbanné par la lumière nocturne émise dans ces nuits peuplées de gravillons étoilés.

Derviches tourneurs ensablés dans un goudron parsemé de diamants d’une eau d’une pureté endiablée. Seuls, dans un mouvement énigmatique, ces êtres suspendus dans l’espace et le temps. nous racontent des histoires d’Inconnus, de Rencontres et de Croisements.

Ces « papiers de nuit », ces sacs de gravats et ces mannequins abandonnés au fond d’un entrepôt, objets futiles chargés d’intimité traînant sur l’asphalte, dans des flaques d’eau sont porteurs de nos désirs, de nos peines et de nos rêves.
Ces mouchoirs abandonnés laissent planer des silhouettes fantomatiques d’êtres humains qui se relient et se séparent au long d’un fil rouge pour se poser sur des sacs sorte de mannequins abandonnés avant une évacuation incertaine.

Sommes nous, nous aussi des ombres suspendues ?