samedi 30 avril 2022

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Sus_pendus

Entretiens avec des personnels soignants suspendus pendant le covid

, Denis Mercier et Hervé Bernard

Entretiens avec des personnels soignants suite à leur suspension ou comment passer de l’indispensable à l’impossibilité de travailler.

LES SUS_PENDUS

Après avoir été applaudi, violence, maltraitance, humiliation… c’est ce qu’ont dû subir un certain nombre de professionnels de la santé mais aussi d’autres métiers… qui du jour au lendemain ont été « suspendus »… terme qui ne s‘appliquait dans le code du travail qu’aux actes les plus graves mais qui aujourd’hui s’applique à tous ceux qui, pour des raisons qui leur appartiennent, n’ont pas accepté de se faire injecter un produit expérimental.

Les arguments donnés par certains pour dédouaner la fameuse « obligation vaccinale » s’avèrent caduques car les personnes « vaccinées » peuvent attraper le Covid19 et surtout peuvent le transmettre. De plus ce « vaccin » élaboré pour un virus agissant en 2019 à Wuhan perd en efficacité pour les variants des années suivantes. Ne parlons pas des effets secondaires indésirables qui sont totalement négligés par la pharmacovigilance française mais dont nous avons des chiffres dans d’autres pays !

Les témoignages que nous avons recueillis montrent que les directeurs des relations humaines ont fait preuve d’un zèle inédit pour « faire appliquer la loi », c’est-à-dire empêcher toute personne « non-vaccinée » de travailler ou plutôt de percevoir un salaire. Ce qui a occasionné de multiples injustices car comment vivre sans revenu ?

Les conséquences de ces événements risquent de modifier profondément la relation salarié-employeur. Le fait de bafouer toutes les règles de droits concernant le secret médical, le consentement libre et éclairé, la liberté de choisir de prendre un traitement expérimental ou pas… est une première dans notre société et va laisser des traces.

Ces témoignages nous expliquent ce qui s’est passé. Le fait que les médias aient fait l’impasse sur un tel sujet est éclairant. Les journalistes disent eux-mêmes que « c’est verrouillé », qu’il ne leur est pas possible d’en parler sans risque et donc qu’ils sont obligés de pratiquer l’autocensure.

Afin de mieux informer nos concitoyens sur la situation des « sus-pendus », nous avons choisi de leur donner la parole. Chaque personne prends le temps d’expliquer sa situation mais aussi d’exprimer ses ressentiments face à une cette situation non reconnue par la majorité de la population.

Au-delà de ces événements, ces entretiens montrent aussi que toutes ces personnes, médecin, anesthésiste, psychothérapeute… ont une pensée du soin et de l’attention à l’autre malgré une politique de démantèlement de l’hôpital public.