jeudi 29 juillet 2021

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Saisir le flux flou de l’être

, Yannick Vigouroux

Le projet d’ un voyage en mai 2020 à Rome – projet compromis par la fermeture des frontières à cause de la Covid-19 – a présidé à mon achat d’un nouvel appareil à développement instantané, le Fuji Instax Wide. Les images obtenues mesurent 8 x 8 cm sans la marge et sont de format carré.

Finalement, trente ans après mes polaroids 600, les « Flux de conscience » dont je publie un exemple, confiné à Paris, c’est une série de portraits serrés principalement féminins que j’ai entamé. Pour cela j’ai passé une annonce sur les réseaux sociaux.

Lors de mes études photographiques, l’on m’avait vivement conseillé lors des stages de portrait, de proscrire le sourire, ce qui est au contraire autorisé dans mes photos, pas systématiquement, mais plus que toléré sinon encouragé...

Comme en 1992, mais cette fois sans texte rédigé par le modèle, j’ai tenté d’approcher au plus près de l’individu, de saisir ce que j’aime nommer « le flux flou de l’être ».

Le risque de la parallaxe – ce qui enregistré est décalé de ce que l’on voit si l’on cadre très près – s’est finalement, comme en 1992, être un atout : il introduit une part de hasard générant d’heureuses surprises ! expressions de l’ « insconscient technologique » (Walter Benjamin).

Elise 2021
Anne - 2020
Cam Linh - 2020
Camille - 2021
Camille - 2021
Chloe - 2020
Gae L - 2021
Laure - 2020
Léa - 2021
Marion - 2020
Min Young - 2021
Min Young - 2021
Rémy - 2020
Sofiya - 2021
Sofiya - 2021
Ulysse - 2021
Vasco - 2020
Zorine - 2021
Anne 2020
Flux de conscience de Xavier - 1992