dimanche 28 octobre 2018

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Des Artistes & des Abeilles

Pourquoi un projet d’exposition sur des « Artistes & des Abeilles » ?

, Martine Mougin

Actuellement nous vivons un dysfonctionnement organique de nos sociétés, et les Abeilles nous proposent un modèle, où nous pourrions trouver des remèdes à cet état.

Les artistes sont concernés et sensibilisés par l’Abeille. Ils en utilisent les médiums comme la cire et les ailes, et s’intéressent à leur morphologie, leurs danses et leur manière d’utiliser le pollen.
Ils nous permettent de nous interroger sur le mystère de l’organisation et le fonctionnement de leurs vies, leur complexité physiologique (ailes, carapaces, sons et langages).
Sont inclus dans cette interrogation, les conséquences éventuelles de leur disparition annoncée et cet impact environnemental sur la biodiversité, tous sujets urgents à l’heure actuelle.
Formulés à travers les œuvres des artistes, ils nous ramènent à l’urgence de l’attention que nous devons porter à l’Abeille.

« Virgile et ses Géorgiques », « la Danse des Abeilles » de Karl Von Frisch, « la vie des Abeilles » de Maurice Maeterlinck et bien d’autres... font depuis longtemps l’objet de réflexions et de publications.
Des personnalités comme Jean-Claude Ameisen « Sur les Epaules de Darwin », (France Inter), Pierre-Henri et François Tavoillot « L’Abeille (et le) Philosophe », ainsi que les artistes apiculteurs tels qu’Olivier Darné, Pierre Grangé-Pradéras et Eric Tourneret « La route du Miel », « Le peuple des Abeilles », « Le Génie des Abeilles »…), la Société Miel Factory et la Société Centrale d’Apiculture, Pascal Pique, commissaire d’exposition et Catherine Flurin, apicultrice, sont invités à assurer le volet pédagogique de l’exposition sous la forme d’un colloque qui aura lieu les 1 et 8 décembre 2018.
Les artistes dont les œuvres sont présentées montrent bien leur attachement personnel à trouver les réponses aux questions que nous venons d’évoquer. L’exposition se compose d’œuvres (maximum une à trois par artiste) présentées sous forme de parcours scénographique avec les différents médiums artistiques : photographies, dessins, sculptures, installations et vidéos…

Un ouvrage réalisé en collaboration avec Topographie de l’art et les Éditions « La Manufacture de l’image » présente les reproductions des œuvres des artistes, préfacé par l’auteur et commissaire Martine Mougin, des sentences d’écrivains sur le thème de l’abeille, des textes et des interviews d’artistes.

MICHEL AUBRY

Il établit une correspondance entre l’objet et le son.
Sa maîtrise de fabrication lui permet d’investir un espace prêt à recevoir des objets empruntés puis reconstruits dans l’idée de l’effacement du modèle original. Il utilise donc des matériaux préexistants ou fabriqués à partir de modèles.

L’élément de prédilection de Michel Aubry, qui nourrit une partie de ses recherches liée à la cire d’abeilles, est directement inspiré des instruments sardes les « Launeddas ». Les sons trouvent un équivalent géométrique dans les surfaces qu’il crée à partir de la cire coulée en forme de polygones, le plus souvent des pentagones reprenant les ensembles de cinq notes qui structurent la musique des launeddas.

www.michelaubry.fr

Marqueterie : les instruments sardes – Fiorassiu in la, mankosedda, Cire d’abeilles, plaquettes de papier bakélisé, 5 anches, 120 x 100 cm, 1988. Photographie : Michel Aubry

EMMA BOURGIN

Armé de ses écrans et de ses tablettes, le monde n’a jamais été aussi « tactile » pour Emma Bourgin. C’est de cette perte, de cette absence de contact, dont parle son travail. Cette rencontre est celle des matériaux entre eux, mais aussi celle du corps avec « le Sensible ». Ses écrans sont de pierre, de cire d’abeilles, de pixels, des « surfaces haptiques », qui appellent non seulement l’inscription de notre regard, mais aussi celle de notre corps entier.

www.emmabourgin.wix.com

Vitrail #5, Cire d’abeilles, papier soie, miel impur, abeilles, 500 x 310 x 100 cm, 2018. Courtesy de l’artiste

MICHÈLE CIRÈS-BRIGAND

Elle a un travail intuitif, qui démarre toujours à partir du peu. Un mot, un objet, une histoire, un souvenir…, autant de prétextes à produire. Elle s’en saisit, elle creuse et elle explore. Le travail prend forme : dessins, estampes, photographies, collages... à partir d’une médaille familiale retrouvée, enquêter, se rappeler et rendre hommage aux Abeilles. Issu de prétextes à produire, l’ensemble de son travail parle de réminiscences, de son goût pour les histoires, de l’intime et du quotidien.

www.cirès-brigand.fr/

Brassica Napus, Cire d’Abeilles et encres de couleur, 100 x 210 cm, 2018. Courtesy de l’artiste

CÉLINE CLÉRON

Depuis 15 ans, elle travaille sur le rapport métaphorique à l’animal : taxidermie, hybridation, interventions, où l’animal devient miroir déformant, nous ramenant à nous-même en sa faveur ou en sa défaveur. Par le rapport entre l’humain et l’animal, les abeilles sont le lien spécifique à la réalisation de « La Régente », où Céline Cléron laisse de laborieuses abeilles ouvrières construire les alvéoles d’une ruche hors du temps. Dans le travail engendré par la colonie des abeilles, on découvre la temporalité du processus pôle / histoire / animal. L’Histoire et la Nature se télescopent alors au travers de l’image du pouvoir absolu des Reines, dans un cas, vital et nécessaire, et dans l’autre, autocratique et artificiel.

Céline Cléron est représentée par la Galerie Claudine Papillon, Paris.

www.celinecleron.com

La Régente, Tissu, cire d’abeilles, tubes acrylique, bois, verre, 160,5 x 72 x 61,5 cm. 2012. Courtesy galerie Claudine Papillon, Paris

EVELYNE COUTAS

Ses images parlent de la fragilité des choses, de la substance, de la perte, de l’attirance, du désir, des processus de mémorisation. Elle travaille là, à partir d’un support sensibilisé sur une base de miel qui devient alors « déclencheur de mémoire » et fabrique le corps de l’image avec la substance déjà fabriquée par l’abeille. Elle réalise des impressions sur du calque d’architecte, qui lui évoque à la fois la fragilité des ailes de l’abeille et le côté éphémère, la transparence.

www.evelynecoutas.net

Kiss of Life, Impression sur calque et base de miel, 80 x 60 cm, 2015. Courtesy de l’artiste

JOHAN CRETEN

Avec « Community One et Community Two », Johan Creten reprend la forme des ruches traditionnelles flamandes et nous présente deux œuvres aux allures anthropomorphiques. Johan Creten souligne ici l’importance que les penseurs ont accordé à l’organisation communautaire des abeilles qui sert de modèle à l’organisation sociétale, faisant de cet insecte le symbole d’une énergie créatrice. Le livre La vie des Abeilles (1901) de Maurice Maeterlinck était d’ailleurs un des ouvrages favoris de l’artiste encore tout jeune. Maeterlinck y évoque « cette étrange petite République, si logique et si grave, si positive, si minutieuse, si économe, et cependant victime d’un rêve si vaste et si précaire ». L’analogie entre le règne de l’Homme et celui des bêtes va fasciner Johan Creten. Ces préoccupations sont déjà présentes dans les œuvres produites par l’artiste durant sa résidence à la Villa Médicis en 1997, où l’accent est mis sur le rapport entre l’Église, la religion et les Abeilles (armes de la famille Barberini). Cette fascination se retrouvera plus tard dans les grandes ruches en bronze de La Communauté (2010), dans l’exposition « Grandeur » au Sonsbeek International Sculpture Exhibition à Arnhem aux Pays-Bas (en 2008), ainsi que dans la mystérieuse The Rock (2009/2010), où une ruche en bronze doré vient se dissimuler à l’intérieur d’une sculpture monumentale de femme.

« Des Artistes et des Abeilles » présente également une œuvre murale de la série des Wargames, initiée par Johan Creten en 2015. Ces Wargames, ou « Jeux de guerre » oscillent entre abstraction et figuration. Ils convoquent un insecte hybride entre mouche et abeille. D’aucuns y verront des plans de bataille, des cartes géopolitiques ou des pullulements angoissants qui interrogent et ébranlent notre rapport au monde. Cette séduction de la matière et la beauté des formes viennent contraster avec le contenu socio-politique et la vision que nous propose Johan Creten d’un monde en pleine mutation.

Le travail de Johan Creten est représenté par la galerie Perrotin à Paris, New-York & Hong Kong, la galerie Almine Rech à Bruxelles et la galerie Transit à Malines.

www.perrotin.com/fr/artists/Johan_Creten/36 /

Wargame Tondo I, 2014-2015, Grès émaillé cuisson haute température, 7 x 89 cm (diam.), Courtesy Galerie Perrotin, Paris & Johan Creten, © Gerrit Schreurs & Creten Studio

EMMA DUSONG

Ses expériences proches du vivant utilisant la cire à la fois protectrice et fragile à l’image de la structure interne de la ruche, deviennent installations / objets. Au sein de son travail Emma Dusong cherche le plus possible à initier des expériences proches du vivant. Les œuvres parlent, chantent, pleurent, dansent, et entraînent le visiteur dans un univers de métamorphoses faites de disparitions et de réapparitions. Emma Dusong établit un lien avec les abeilles et l’utilisation de la cire et du miel. Elle crée un duo de masques suspendus « Larmes ». Le fil conducteur est le vivant, donc la disparition, car tout vivant s’éteint avec le temps.

www.emmadusong.org

Larmes, Cire d’abeilles, moulages, 24 x 20 x 14 cm, mai 2015. Courtesy de l’artiste

JEROEN EISINGA

Son travail ressemble à bon nombre d’œuvres d’art dans l’histoire de l’art des Pays Bas, parle de la douleur, de la souffrance, de la mort et de l’échec ; mais il est aussi relié à la tradition romantique impliquant la recherche de la Beauté, la puissance particulière de la solitude, une fascination pour les expériences extrêmes et les visions oniriques ou les voyages intérieurs, parfois malgré les aspects déchirants de la Nature, mais tout ceci comme moyens de rédemption, de spiritualité et d’illumination.
La vidéo « Springtime » relate son expérience : « J’étais couvert de 150 000 abeilles et je fus piqué trente fois. Je n’ai ressenti aucune douleur... : Juste de la résistance, puis je me suis abandonné à l’expérience pour ensuite entrer dans un état de transe. J’ai commencé alors à me sentir complètement vide à l’intérieur et suis entré dans un état de liberté totale. Vers la fin, j’ai seulement entendu le battement de mon coeur et ma propre respiration ».

www.jeroeneisinga.com

Springtime, Film 35mm converti en 2k, NB, silencieux, 19’2’’, 2010-2011. Courtesy de l’artiste

NEIL LANG

Il a une pratique de la Photographie et du Film où l’émotion et la contemplation s’entremêlent dans des questionnements scientifiques.
Le film « Slow » est un appel à prendre le temps et révéler la beauté d’un monde malmené en proie aux catastrophes écologiques.
Le film nous invite à franchir la barrière d’un univers parallèle où le temps et la perception sont distendus.
La vision des abeilles décompose et induit une forme de vision au ralenti, SLOW est une invitation à prendre cette posture.

Slow Episode 2, Film 2 minutes, 2018. Courtesy de l’artiste

ISABELLE LÉVÉNEZ

Elle explore et interroge le corps comme espace à découvrir, motif et sujet centraux de l’œuvre, à travers plusieurs médiums : dessin, vidéo et photographie. Isabelle Lévénez, frondeuse du langage plastique, aime à manier les contraires et l’ambiguïté.
« Un article de presse présentait Mr Kleber, horticulteur se promenant avec sa barbe recouverte d’abeilles. Depuis, chaque année un homme lui rend hommage ».
À travers la vidéo « La Mariée », Isabelle Lévénez a intentionnellement voulu perpétuer / reproduire cet hommage, avec une barbe recouverte d’abeilles mortes et revêtue d’une robe de mariée. Aussi dit-elle « Comme la mariée était en noir, je suis la mariée solitaire accompagnée d’un bouquet noir, la veuve de Kléber ».

Isabelle Lévénez est représentée par H Gallery, Paris.

www.levenezisabelle.com

Série "Est-ce-que vous avez déjà été piqué par une abeille morte ?”. Procédé argentique brillant marouflé sur Dibond sous Plexiglas, 18 x 27 cm, 2018. Courtesy H Gallery, Paris

MARTINE MOUGIN

Plasticienne, elle maîtrise aussi bien le dessin que la gravure, la peinture, la vidéo et la photographie, dont l’artiste rehausse de couleurs les tirages.
Au cours de sa carrière, Martine Mougin a choisi de nombreux thèmes de recherches, qu’elle a déclinés sous différentes formes et plus spécifiquement, ces dernières années, elle a donné place au dessin, à la vidéo, et toujours à la photographie.
S’étant investie dernièrement dans une recherche approfondie sur les Abeilles (présentée en 2015 à la galerie Michèle Chomette, Paris, Prix « le TROU »), Martine Mougin a proposé à des plasticiens de renom de la rejoindre sur ce thème pour une exposition, dont elle est l’auteur et la commissaire. Quant au travail que Martine Mougin présentera lors de cet accrochage, c’est une colorisation cette fois « mécanique ».
D’après Sylvie Reymond-Lépine. « De manière minutieusement prévisionnelle et à l’image d’un organigramme dit-elle, les abeilles planifient les fonctions nécessaires en vue de la reproduction de la Reine. Imaginons photographiquement les Abeilles et leur Reine à la recherche du temps futur, dans une représentation nocturne telles des lucioles à l’affût de la sauvegarde des progénitures... ».

Martine Mougin

www.martine-mougin.com

Extrait de la Série Bees1 “ Stay with us II ”. Technique photographique fine art, 60 x 40 cm, 2014-2015. Courtesy de l’artiste

OLIVIER PERROT

D’abord photographe, ses recherches plastiques l’ont guidé vers la pratique du photogramme. Images énigmatiques obtenues sans appareil photo avec le seul jeu de l’impression directe sur papier et l’intervention de la lumière. Il utilisera ainsi ce processus avec des installations d’Abeilles. La tragédie de la perte des abeilles l’ayant personnellement interrogé, Olivier Perrot nous affirme : « ce qui sauve les abeilles nous rend plus fort ».

www.olivier-perrot.com

Le dernier vol 01 – Tirage digigraphique lamination brillante, 41 x 61 cm, 2016. Courtesy de l’artiste

SYLVIE REYMOND-LÉPINE

Elle a monté pendant très longtemps des expositions / mises en scène dont ses textes étaient une des données (exposés et déclamés) [1]. Pendant 15 ans, elle est rédactrice dans la Revue Passage d’encres, et écrit des contes pour enfants [2]. Avec Martine Mougin elles forment un duo, dans lequel s’entremêlent leurs créations. Pour cette exposition, Sylvie Reymond Lépine écrit un conte, sorte de guérilla mondialiste se déroulant sous une lune dorée, par une nuit très noire...

LES BELLES ENDORMIES

Quelque part, en plein bocage, dans une presqu’île sur laquelle la lune promène ses rayons dorés, éclaboussant d’OR, la noirceur des grands pins, aux racines déterrées, en équilibre précaire sur les rives fragilisées par l’érosion galopante, sommeillent en ces heures nocturnes quelques ruches encloses derrière un grillage.
Sur ces ensommeillées veillent deux poules indiennes, qui de leur bec aguerri montent une garde redoutable contre de gourmands prédateurs, qui n’ont de cesse de dévorer ces butineuses d’une surprenante activité aux heures diurnes... [3]

Sylvie Reymond Lépine

Magadino, 2 Mai 2018

Les belles endormies, Boîte, montage texte de S. Reymond-Lépine et photographie de M. Mougin, 39 H x 50 L x 5 p cm, 2018. Courtesy Sylvie Reymond-Lépine et Martine Mougin

ERIK SAMAKH

Chasseur-cueilleur, passeur de lumière et de sons, il mène un discours lié à l’art contemporain proche de l’écologie, ainsi est sa liberté. Son œuvre se situe entre nature et technologie. Il s’est toujours intéressé aux insectes et bien évidemment aux abeilles, qui aujourd’hui ont pris place dans son univers naturel quotidien. Le sonore et le vivant, sujets qu’il aborde régulièrement, sont maintenant l’illustration d’un mode de vie. Erik Samakh dit : « le seul fait de s’occuper d’abeilles est un acte à la fois altruiste et écologique ».

Ses premières pièces concernant les abeilles apparurent assez tard dans les années 90 avec « les ruches solaires ».

www.documentsdartistes.org/samakh

Colonies et territoire occupé. Warré N01 à la tombée du jour, Vidéo, durée environ 30 minutes, 29 mars 2018. Courtesy de l’artiste

LAURE TIXIER

Elle interroge l’habitat, l’architecture, l’urbanisme et l’organisation sociale. Multipliant les pratiques - aquarelle, film d’animation, installations, céramique - elle crée un univers entre subtilité et radicalité. « Formes collectives », est un projet qui, à travers le prisme des abeilles, interroge la manière, dont nous décidons de vivre ensemble : par quels processus, à travers quels systèmes, dans quelles formes, mais aussi dans quel rapport au paysage.

Elle est représentée par la galerie Polaris, Paris.

www.lauretixier.com

Les ruchers (rucher des Amiraux, rucher de la Cité Radieuse, rucher du Val Fourré)  Aquarelle sur papier velin, 2015. Courtesy de l’artiste et la galerie Polaris

PATRICK TOSANI

Il développe un travail sur la photographie, où les questions d’espace et d’échelle seront centrales.
Le processus photographique, ses potentialités, ses limites, la relation au réel sont constamment interrogés à travers des séries sur les objets, le corps, les vêtements...

Durant sa résidence à l’Abbaye de Fontevraud en 1984, il interroge la formation et la constitution de l’image photographique à travers les figures intelligibles et intelligentes, que pouvaient dessiner fictivement les abeilles.

Il est représenté par la galerie In situ / Fabienne Leclerc à Paris.

www.patricktosani.com/

Figure Imposée  Technique photographique couleur c-print, 120 x 160 cm, 1984. Courtesy galerie In situ / Fabienne Leclerc à Paris

YVES TRÉMORIN

Les principaux axes de travail d’Yves Trémorin sont mises en place dès ses premiers travaux : des mises en scène dans un dispositif paramétré de manière rigoureuse, une utilisation du médium dans sa spécificité propre, un travail sur ses proches et son environnement, une vision intime et en gros plan, une objectivité quasi scientifique. Il n’a de cesse d’élargir son territoire en élargissant son champ d’application de l’image photo numérique à l’image électronique obtenue au microscope. Son approche sur le dard et les ailes de l’abeille en est un exemple.

Il est représenté par la galerie des Petits Carreaux, Saint Briac sur Mer.

www.ddab.org/TREMORIN

Soleil Noir N°16, Tirage chromogène lambda d’après fichier numérique obtenu avec un microscope électronique à balayage, 80 x 60 cm, 2011 - 2012. Courtesy de l’artiste

Notes

[1Textes souvent accompagnés par des musiciens dans de nombreux lieux d’art : Musées ; galeries ; Foires d’art contemporain ; appartements ; châteaux ; celui de la Marquise de Virieu : dans le Dauphiné...

[2Editions Caractères, Ed. de l’Harmattan, Ed. Urgen.

[3Roman de Yasunari Kawabata, publié en 1961.

Des Artistes & des Abeilles
Exposition : 17 novembre 2018 - 8 janvier 2019
Vernissage : Samedi 17 novembre de 18h à 21h

Michel Aubry / Emma Bourgin – Michèle Cirès-Brigand / Céline Cléron – Evelyne Coutas / Johan Creten – Emma Dusong / Jeroen Eisinga – Neil Lang / Isabelle Lévénez – Martine Mougin / Olivier Perrot – Sylvie Reymond-Lépine / Erik Samakh – Laure Tixier / Patrick Tosani / Yves Trémorin

Commissaire : Martine Mougin – Co-commissaire : Karin Haddad

Cycle de conférences : Les samedis 1er et 8 décembre après-midi

Participants (liste à compléter) :
François (apiculteur) et Pierre-Henri TAVOILLOT (philosophe à la Sorbonne) / Pierre-Grangé PRADERAS (artiste, apiculteur et conférencier) / Erik SAMAKH (artiste) / Rémi PORTHAULT (directeur de Miel Factory) / Pascal PIQUE (critique d’art et commissaire) / Catherine FLURIN (apicultrice)

TOPOGRAPHIE DE L’ART
15 rue de Thorigny – 75003 Paris
T. 01 40 29 44 28
topographiedelart@orange.fr
www.topographiedelart.com
Entrée Libre / du mardi au samedi de 14h à 19h.