OÙ EST LA ROSE LÀ
EST L’AILLEURS
L’AIR SE REPOSE
COURANT PORTEUR
ROSE DU SILENCE
VOILES DU HASARD
VOGUENT LES ABSENCES
IL SE FAIT TARD
LE CORPS ÉPARS
PÉTALES DE ROSES
VIVRE DE DÉPARTS
SOLITUDES CLOSES
CE SOIR LA ROSE
EST MON CHEVET
ELLE ME DÉPOSE
ET ME REVÊT
LA ROSE DE MAI
REPOSE DES PEINES
TOI QUI AIMAIS
FOU DANS L’ARÈNE
CHÊNES ET BOULEAUX
LUMIÈRES DANSANTES
MIROITENT LES EAUX
CHATOIE L’ATTENTE
FORÊT ROUGE-OR
LUMIÈRES DANSANTES
UNE FEMME ENDORT
L’ATTENTE PUISSANTE
SUR TOUT TON CORPS
BRILLE LA ROSÉE
QUI FAIT RACCORD
AVEC L’OSÉ
MON CORPS UNE ROBE
SOYEUX SAVOIR
QU’UN TEMPS ERODE
EN MILLE MIROIRS
CORPS AU FEUILLAGE
NOS SILHOUETTES
OMBRES EN TANGAGE
AU SOLEIL NET
J’ATTENDS LE CORPS
LE MIEN LE SIEN
JAMAIS ENCORE
EN ENTRETIEN
MON CŒUR MON CORPS
RESTENT EN ÉTÉ
AVEC À BORD
TOUT À FÊTER
LA TABLE EST MISE
AU CENTRE LA ROSE
EN TOUR DE PISE
PENCHE EN OSMOSE
PÉTALES EN CHUTE
TOUTE EN FRAGRANCE
LA ROSE HIRSUTE
SAVOURE SA CHANCE
LE COQUELICOT
REFLÈTE LA ROSE
TEL L’ABRICOT
QUE L’OR DÉPOSE
LA VOIE DU CORPS
FOUILLANT SES MEMBRES
ENCORE ÉCLORE
ET JUSQU’À L’AMBRE
LA ROSE DE L’AUBE
TOUT L’HORIZON
PORTE SA ROBE
DANS UN FRISSON
SANS FIN LA ROSE
ET SON PARFUM
MÉTAMORPHOSE
DÉBUTS ET FINS
ROSA ALBA
FLEUR SOUS LA LUNE
CANDIDE ALBA
DROITE SUR LA DUNE
ROSE MARIE BLANCHE
DANS L’OR DU SOIR
MAINS SUR TES HANCHES
NE RIEN FAIRE VOIR
LE VOLET CLOS
SI LENTEMENT
PENDANT ALLÔ...
PLUS RIEN NE MENT
J’AI TOUT DÉTRUIT
MAIS S’OUVRE UNE PORTE
AU FOND DU PUITS
J’Y VAIS PLUS FORTE
FENÊTRE OUVERTE
J’ENJAMBE LES MÛRES
LES RONCES LES PERTES
AVEC ALLURE
BRAISE D’UNE OSMOSE
DÉCHIRURE FINE
QUI BAISE LA ROSE
ÉPOUSE L’ÉPINE
J’EN SAIS TROP OUI !
MON CORPS À NU
À L’INOUÏ
N’A PAS TENU
CORPS EN LIESSE
QUI TROP ATTEND
BRÛLE DE TRISTESSE
SORTI DU TEMPS
LE CORPS CASSÉ
L’AURORE ME VOIT
FOULANT PASSÉS
MARCHANT PAS DROIT
MA CHANCE, SA TRACE
DE NU BAGNARD
AU VENTRE L’AUDACE
D’UN CORPS-POIGNARD
DANS LA DURE GRÂCE
D’UN SORT MIROIR
IL FEND LA GLACE
COULE LE NECTAR
BLANCHE MARIE ROSE
MILLE DÉCHIRURES
EN TOI EXPLOSENT
EN FINES PARURES
BLANCHE ROSE MARIE
SUR TA PEAU BÉE
A GENOUX PRIE
L’HERBE COUPÉE
DES COQUILLAGES
MILLE ET MILLE BRIS
DU BASTINGAGE
L’AVENIR BRILLE
JE N’AI PAS D’ÂGE
LA MER, MES PIEDS
AUX COQUILLAGES
SE CONFIER
D’UN COQUILLAGE
LA POURPRE PARAÎT
SANG DE MES ÂGES
FEMME JE RENAIS
