mardi 29 octobre 2019

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Gaëtan Viaris de Lesegno

Le Sang d’Hitchcock

, Gaëtan Viaris de Lesegno

Dans mon travail actuel sur "le voyeurisme à l’œuvre", j’ai retenu Psychose de Gus Van Sant de 1998.

Psychose

Gus Van Santca fait la version couleur de Psychose d’Hitchcock tourné en noir et blanc pour des raisons de censure. A cette époque les USA n’auraient pas admis une vision crue en rouge du sang qui allait bientôt couler à flots (1963) parmi les rangs des soldats américains envoyés au Vietnam pour « sauver la démocratie ».

Pas de Printemps pour Marnie (1964)

De la phobie du rouge (36’10)

à « la vision cauchemardesque » (1h27) pendant un sommeil agité et poursuivi par la mémoire de « l’acte irréparable ».

Au « recouvrement de l’écran » par la flaque de sang (1h58) du marin tué accidentellement au moyen d’un « tisonnier en crochet » (d’un usage pacifique en principe dans un foyer paisible pour attiser le feu) mais qui peut se révéler sous le coup d’une forte émotion un « instrument assassin » d’une grand efficacité et à la suite d’un coup violemment porté sur toute personne (ou animal) répandre le sang à gros bouillons qui prend l’allure d’une flaque qui grossit à vue d’œil.