Alerte aux Humains

Trop à sucrer, razzia ! J’en bave et des pas mûres À tout seul m’incorporer l’enflure
Frutti frotta, à vozig’ l’honneur, monseigneur Faut qu’ça saign’, que ça piss’, que ça pleure
(c’est l’caput de blaireau pas crevé qui vous cause : J’exigeai qu’on m’invite à bectance
pour la semblance et l’innocence, attifé blanc comme neige, en doublure de macab)

C’était à prévoir, Eve s’est viandée. Bravo ! Ça pieutait avec Copernique, oh !
Pis ça guignait déjà l’infini finitif
D’ la science en barr’ c’te femell’, quel pif !
(sauf qu’à explorer les dessous avec ta frusque t’as goupillé la langue (la preuve,
j’en cague à repulper la mort du mond’, j’en pleure) Ci-gît le vif, à tête de crabe)

Je m’ensuque, m’éclipse en pustules de lune Ventrifiée de néant comme nulle Autre face à l’obscur soupçon de vie - encore Que je tâte au fond qui me dévore
(le puits grinc’ de dents d’ lait à ras bord ; c’est-y l’Ogre aux lippes décousues par où pisse
le verjus des pas torchés pleins de morve à l’âme ? dis-y que chuis à fuir comm’ la peste !)

Tristan Felix