modernité

dimanche 28 janvier 2018

Logiconochronie — XXIV

Face à la confusion des genres qui prolifère sur la scène de l’art aujourd’hui, repenser l’invention peut être une voie de clarification permettant de s’orienter plus justement dans ce labyrinthe des passions tristes. Paul Klee et Gilbert Simondon jouent, dans cette brève méditation, un rôle de balise et de boussole.

par Jean-Louis Poitevin

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lundi 18 décembre 2017

Logiconochronie — XXIII

Pendant un siècle, le précédent, on a exalté jusqu’à l’ivresse toutes les formes de la désinhibition, les résultats auxquels elle devait faire parvenir ceux qui la pratiquaient comme un art, ceux qui la pratiquaient dans l’art, les états de béatitude satisfaite auxquels elle devait conduire ceux qui la recevaient comme un don, une offrande due à leur statut de citoyen payant ses impôts. Quant à ceux qui s’en défiaient, ils l’acceptaient eux aussi malgré tout comme l’ermite accepte l’obole de Dom Juan, après avoir discuté et s’être rendus à l’évidence qu’il était inutile de lutter contre celle qui était la maîtresse de ces temps d’après la fin des temps.

par Jean-Louis Poitevin

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mardi 28 novembre 2017

Logiconochronie — XXII

Déprogrammer une œuvre au prétexte qu’elle évoquerait telle chose ou tel événement, ici le massacre des piétons qui déambulaient le 14 juillet sur la Promenade des anglais à Nice, alors qu’elle ne présente que des vagues qui apparaissent à divers moments couvertes de plus ou moins de rouge, est un geste politique qui témoigne d’une phobie très ancienne, inscrite dans le tréfonds de l’âme humaine et dont la figure du serpent témoigne à travers l’histoire des représentations, qu’il faut bien appeler par son nom la peur des images.

par Alix Delmas et Jean-Louis Poitevin

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lundi 30 octobre 2017

Logiconochronie — XXI

Les réflexions qui suivent sont motivées par l’œuvre vidéo d’Alix Delmas, Bloody sea. Il se trouve que cette vidéo ne pourra pas être montrée, bien qu’elle ait été originairement sélectionnée par les commissaires.

par Alix Delmas et Jean-Louis Poitevin

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lundi 30 octobre 2017

Comment on devient Bouddha — selon Nietzsche 

De cette question en apparence anodine, découle le destin de l’Occident ! Rien de moins ! Mais quelle question ? Lire le livre de Christian Globensky, c’est plonger dans un travail d’artiste. De cette nouvelle question découle peut-être aussi une partie de notre destin : quelle est la différence entre un livre et un livre d’artiste ?

par Christian Globensky

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mercredi 1er mars 2017

Logiconochronie — XVI

L’enjeu est simple, mais immense. Il ne s’agit de rien d’autre que de la réalité de la liberté.

par Jean-Louis Poitevin

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jeudi 2 février 2017

Un jardinier en perspective

Louis Benech est un paysagiste français dont les réalisations concernent aussi bien les grands domaines ou propriétés de l’État que des jardins privés. C’est sa conception du jardin qui est ici évoquée au fil des phrases.
S’il se tient éloigné de toute théorisation dogmatique, c’est qu’il se concentre dans son travail sur le lieu qui lui échoit.

par Hervé Bernard et Jean-Louis Poitevin

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mardi 6 décembre 2016

Logiconochronie — XIV

La thèse 31 de La société du spectacle présente de manière synthétique le fonctionnement du dispositif de la conscience.

par Jean-Louis Poitevin

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mardi 6 décembre 2016

Séoul Playstation mélancolique

L’histoire d’un photographe de guerre embauché pour un shooting de mode en Corée se trouve embarqué malgré lui dans la recherche d’œuvres volées d’Alechinsky. Aux prises avec sa propre mélancolie, suite à un trauma de guerre, il découvre la ville de Séoul accompagné d’une coréenne qui, elle, cherche à réaliser un film sur sa ville. Entre poursuites en escalator et errances sans but, le photographe et sa compagne dérivent dans Séoul qui devient ainsi pour la première fois dans un livre français le cadre et le personnage d’un roman post-historique.

par Jean-Louis Poitevin

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