vendredi 28 juin 2019
Longwy, Le VaubanTu es de Longwy si : par Martial Verdier et Xavier Pinon |
La ville est en train de disparaître sous nos yeux, laissant désormais place dans toutes les régions du monde à des mégapoles, espaces de type urbain qui ne connaissent pas de centre ou qui ont vidé le centre de sa substance et qui se développent sans règle apparente, consommant l’espace et le régurgitant comme un déchet. Dans ces « villes », corps, comportements, inventions, tout est en reconfiguration permanente. Réalité et simulation y constituent les deux faces d’un seul et unique processus.
Ensemble de lieux dans lesquels les hommes ont commencé à vivre, il y a plus de cinq mille ans, la ville regroupe la plupart des activités humaines : habitat, commerce, industrie, éducation, politique, culture. Développée dans le monde à partir modèle occidental, la ville s’est constituée autour d’un centre. Unité urbaine étendue et fortement peuplée, la ville s’est définie en opposition au village et aux zones naturelles et sauvages ou à celles que l’homme a conquises pour y développer l’agriculture.
Le XXe siècle a vu l’émergence des mégapoles, entités urbaines de plusieurs dizaines de millions d’habitants qui ont accompagné l’explosion démographique que connaît la terre. En 2050 plus des deux tiers des humains vivront dans ces villes « dont le centre est partout et la circonférence nulle part ».
Rem Koolhaas donne le nom de ville générique à ces villes qui ont su se libérer « de l’esclavage du centre » et de la « camisole de force de l’identité ». Dans ces mégapoles qui ont englouti « la » ville, les hommes expérimentent leur sortie des conditions « naturelles » d’existence en faisant à travers cette expansion sans fin l’expérience, peut-être la seule nouvelle, de la redondance, là où jusqu’à présent, ils avaient fait l’expérience de la différenciation.
vendredi 28 juin 2019
Longwy, Le VaubanTu es de Longwy si : par Martial Verdier et Xavier Pinon |
dimanche 26 mai 2019
Longwy - les zones commercialesDepuis les années 60 s’installent autour des villes des hangars de tôle, pleins de couleurs et aux enseignes chamarrées. par Martial Verdier et Xavier Pinon |
dimanche 28 avril 2019
Longwy, la rueQuand quelqu’un arrive pour la première fois sur le bassin de Longwy, il peut être surpris. par Martial Verdier et Xavier Pinon |
lundi 1er avril 2019
Longwy, la ville des trois paysLongwy est la ville des trois pays, France, Luxembourg, Belgique. Qu’est ce qui a bien pu se passer ? par Martial Verdier et Xavier Pinon |
lundi 28 janvier 2019
Logiconochronie – XXXIVZinitown est un projet démesuré comme seule la Chine semble aujourd’hui capable d’en produire et, de plus, en grand nombre sur son immense territoire. Celui-ci est néanmoins singulier, car il se situe à la confluence de préoccupations culturelles d’ordres divers, l’art bien sûr, mais aussi le cinéma, la danse, le théâtre, le divertissement, le tout étant comme porté par une volonté de drainer du public autour de ces activités et de les attirer en multipliant des lieux capables de l’accueillir, ce public, comme des hôtels, des restaurants et des lieux de loisirs. par Jean-Louis Poitevin |
lundi 28 janvier 2019
Les maisons jumellesLa construction de maisons fut une nécessité pour toutes les sociétés sidérurgiques du bassin de Longwy pour conserver une main-d’œuvre qualifiée rare. Il s’agissait souvent de petites maisons mitoyennes qui constituaient des rues entières, des maisons jumelées au milieu des jardins, ce qui a valu la dénomination de « cités-jardins ». par Martial Verdier et Xavier Pinon |
mercredi 26 septembre 2018
Parallélisme des plans et source imaginaleQuand l’escalator, cette fusée des terriens pauvres, apparaît dans la lumière telle une figure de la pensée ... par Frédéric Atlan et Jean-Louis Poitevin |
samedi 30 juin 2018
Logiconochronie — XXIXEn portant l’art au-dehors de l’institution, le XXe siècle a littéralement brisé le carcan moins d’une conception de l’art que d’une manière de penser sa place dans le jeu social. En montrant à l’art que l’espace qui lui était dévolu se trouvait aussi hors de l’espace du musée – cette grotte accueillante peuplée de signes accrochés aux murs ou de volumes posés au sol – ce siècle a non seulement conduit à un questionnement inévitable sur la relation entre l’art et l’espace, mais il a brisé l’accord qui les unissait depuis la révolution française. par Jean-Louis Poitevin |
lundi 30 avril 2018
Logiconochronie — XXVII : La trame même de la vacuitéEn poursuivant une collaboration avec la Silk Road Gallery de Téhéran et sa directrice Anahita Ghabaian, outre produire des analyses circonstanciées d’œuvres d’artistes, essentiellement de photographes, c’est une approche ouverte de ce pays qu’il importe de tenter. par Jean-Louis Poitevin |
samedi 31 mars 2018
SincroniaÀ partir d’une pratique d’artiste marcheur et d’un travail d’échange photographique sur Instagram sur nos villes portuaires respectives, l’idée naît de produire des diptyques où Buenos-Aires et Marseille se confrontent l’une à l’autre. par Christophe Galatry et Eva Alonso |