LaRevue - Arts, cultures et sociétés


LaRevue,
n° 27


Éditorial

TK-21 LaRevue continue à ouvrir ses pages à de nouveaux artistes inter-nationaux tout en suivant le travail des artistes déjà présentés dans les numéros précédents.

Pour ouvrir ce Numéro 27 la publication en anglais des textes du numéro 26 consacrés au travail du photographe américain Jeffrey Wolin, mais accompagnés de nouvelles images inédites de la série Pigeon Hill.
TK-21 LaRevue ouvre ses portes à Pol Lujan avec un film Red road never ends, consacré à la commémoration en 1990 par leurs descendants, du dernier massacre des natifs américains qui eut lieu à Wounded Knee en 1890.
Les œuvres de cinq femmes constituent le cœur de ce Numéro 27. Jean-Louis Poitevin présente une série d’images énigmatiques, fantômales et spectrales réalisées par Agnès Audras. Virginie Rochetti présente Le chat et la mort, première d’une longue série de vidéos courtes, qui paraîtront sous le titre générique « Nous sommes les héritiers du désastre ». Maud Maffei revient avec une vidéo percutante sur la question de la couleur, intitulée Conversation Piece.
Maria Cosatto présente Allure, une vidéo qui rend compte avec précision de sont travail de recherche sur la lumière.
TK-21 LaRevue présente Voir & Être Vu, une œuvre réalisée dans le cadre d’une commande publique 1% artistique, réalisée par Élisabeth Creseveur et Ursula Kraft pour le Collège François Mitterrand, à Simiane / Marseille. L’œuvre s’articule en deux interventions : l’une dans l’espace réel – image fixe, et l’autre dans l’espace virtuel – image animée.
TK-21 LaRevue s’ouvre à la parole de Michel Mazzoni évoquant en particulier les images qu’il a réalisées pour son dernier livre White Noise.
Youri Lou Vertongen, un nouveau venu, parle de « l’anti-exposition Universelle » (Une Exposition Universelle (section documentaire) Biennale8, Ottignies - Louvain-la-Neuve, réalisée par Guillaume Désanges et Michel François. On y voit des pièces enfouies, cachées, ou refoulées, de notre histoire collective ayant trait aux registres de la catastrophe, du désastre, de la surconsommation ou de la sur-accumulation qui font resurgir en nous le spectre du désœuvrement.
Les écrivains sont toujours présents dans TK-21 LaRevue. Le poète Werner Lambersy nous offre un texte “magistral” que nous publierons en deux volets, intitulé « on ne peut pas dépenser des centimes ».
Joël Roussiez revient avec un court texte constituant un hommage à Parménide, « Peu importe d’où je commence ».
Ce Numéro 27 de TK-21 LaRevue se termine par la reprise de la publication des séminaires qui se sont tenus entre 2005 et 2012 avec la publication du texte de la séance du 2 octobre 2006, consacrée au commentaire du chapitre, Le geste en photographie, qui se trouve dans le livre Les Gestes de Vilém Flusser. Nous renouons ainsi avec notre questionnement sur la post-histoire, nom que Flusser donne à notre époque et qui se caractérise par une situation où « la vision du monde ne parvient pas à intégrer la connaissance ».