
Accueil > Les rubriques > Images > Saisir le flux flou de l’être
Saisir le flux flou de l’être
,
Le projet d’ un voyage en mai 2020 à Rome – projet compromis par la fermeture des frontières à cause de la Covid-19 – a présidé à mon achat d’un nouvel appareil à développement instantané, le Fuji Instax Wide. Les images obtenues mesurent 8 x 8 cm sans la marge et sont de format carré.
Finalement, trente ans après mes polaroids 600, les « Flux de conscience » dont je publie un exemple, confiné à Paris, c’est une série de portraits serrés principalement féminins que j’ai entamé. Pour cela j’ai passé une annonce sur les réseaux sociaux.
Lors de mes études photographiques, l’on m’avait vivement conseillé lors des stages de portrait, de proscrire le sourire, ce qui est au contraire autorisé dans mes photos, pas systématiquement, mais plus que toléré sinon encouragé...
Comme en 1992, mais cette fois sans texte rédigé par le modèle, j’ai tenté d’approcher au plus près de l’individu, de saisir ce que j’aime nommer « le flux flou de l’être ».
Le risque de la parallaxe – ce qui enregistré est décalé de ce que l’on voit si l’on cadre très près – s’est finalement, comme en 1992, être un atout : il introduit une part de hasard générant d’heureuses surprises ! expressions de l’ « insconscient technologique » (Walter Benjamin).
- Elise 2021
- Anne - 2020
- Cam Linh - 2020
- Camille - 2021
- Camille - 2021
- Chloe - 2020
- Gae L - 2021
- Laure - 2020
- Léa - 2021
- Marion - 2020
- Min Young - 2021
- Min Young - 2021
- Rémy - 2020
- Sofiya - 2021
- Sofiya - 2021
- Ulysse - 2021
- Vasco - 2020
- Zorine - 2021
- Anne 2020
- Flux de conscience de Xavier - 1992