Diane Watteau

Agrégée et maître de conférences en Arts plastiques à l’Université Paris1 Panthéon-Sorbonne, labo Arts&Sciences Institut ACTE UMR 8218, critique d’art (AICA), artiste, commissaire indépendante, membre du comité de rédaction de Savoirs et Clinique, revue de psychanalyse. Son champ d’investigations artistiques et théoriques repose sur un sujet en transit dans un espace intime et politique.


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dimanche 26 mai 2019

Enfermement

En écho au grand renfermement foucaldien, nous proposons un nouveau parcours à Saint-Denis, au musée d’art et d’histoire Paul Eluard qui sédimente son histoire sur l’existence d’un ancien monastère de carmélites. Des artistes y créent des brèches d’étonnement pour mieux explorer les frontières des vécus, des surfaces, des espaces, des couloirs, des voûtes, des galeries ou des cellules.

par Diane Watteau

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mardi 29 janvier 2019

Taysir Batniji – Être enfermé dehors

Sur des savons, Taysir Batniji grave les lettres de l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’œuvre s’intitule, L’homme ne vit pas seulement de pain #2 (2012-2013).

par Diane Watteau , Larissa Riahi , Sophie Jaulmes et Taysir Batniji

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mercredi 29 août 2018

Quand le sujet se barre

Un document garde l’enforme d’un autre. Un corps garde l’enforme d’un autre. Nous observerons dans l’art contemporain cette dilatation du sujet et du corps à partir de trois dispositifs et projets artistiques. Dans la vidéo To be continued [1] de Sharif Waked, un martyr kamikaze [2] filmé dans le protocole suicidaire lit Shéhérazade à la place du Coran. Ryan Trecartin et Lizzie Fitch, deux jeunes artistes post-internet, proposent un véritable techno-nomadisme des identités et des corps : toute vie érotique se présente comme artificielle dans une autre psychologie et une topologie des masques. Quant à Vincent Macaigne, les excès de corps poursuivent leur route pour nous sortir de notre anesthésie actuelle politique, affective, libidinale, érotique, etc. On déboulonne tous les fétiches sur scène pour boire une bière.

par Diane Watteau

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