LaRevue - Arts, cultures et sociétés


LaRevue, n° 21


Éditorial

TK-21 LaRevue vous offre pour son numéro 21
et pour fêter ses deux ans d’existence, une nouvelle maquette
pour mieux servir notre esprit d’aventure.
Nous poursuivons ainsi ce voyage à la croisée de la création, de la réflexion et de l’invention.
Nous espérons que ce léger retard dans la parution
ne vous empêchera pas d’apprécier comme nous ce nouveau design.

Nous ouvrons avec un court texte de Jean-Louis Poitevin, Tous visionnaires ! portant sur notre capacité à être, comme Saint-Paul ou Luther, par exemple, tous aujourd’hui, portés par des capacités exceptionnelles. Mais à quel genre appartiennent ces visions qui sont les nôtres ?

Nous poursuivons notre hommage à Magdi Senadji en republiant aujourd’hui le deuxième fascicule réalisé par les éditions À une soie. Il s’intitule La monnaie de singe. Les photographies de Magdi Senadji sont accompagnées d’une nouvelle de Danielle Robert-Guédon, La mendiante et d’un court texte de Pierre Benielli, La bateleuse.

Danielle Robert-Guédon, nous propose également un court texte sur La Havane accompagné de quelques images de Pierre Guédon.

Nous achevons dans ce numéro la présentation exhaustive des images et du texte, tous deux signés par Hervé Rabot et intitulé « petites ostentions ».

Stéphane Le Mercier ouvre ici la première chronique de TK-21 Larevue. Tous les deux mois, il se propose de chroniquer des livres d’artistes plus ou moins récemment publiés, de revenir sur des œuvres déjà historiques produisant… un livre immense. Trois ouvrages sont à l’honneur : The Metaphor Problem Again, né d’une collaboration récente de John Baldessari et Barbara Bloom, TODAY, I WROTE NOTHING de Natasha Czech et How to disappear in America, de Seth Price.

Nous poursuivons notre collaboration avec Antoine Tricot qui nous emmène cette fois à la découverte d’un village vendéen et plus précisément nous permet de nous confronter avec ce qu’il nomme justement l’esthétique du lotissement.

De même avec Emmanuèle Lagrange qui propose sont 3e haïku sur l’esthétique du presque rien.

Claire Maugeais nous permet de prolonger nos réflexions sur la ville et sur la présence de l’art dans la ville. Dans un entretien avec Nathalie Viot, elle parle en particulier de cette façade qu’elle a réalisée pour un bâtiment du sentier. « J’ai ainsi développé des techniques qui me permettent de réaliser des œuvres pérennes tout en gardant les qualités de mes installations éphémères. »

Nous présentons L’enterrement des plaintes, une nouvelle fiction de Joël Roussiez dans laquelle certaines images, venues tout droit de la peinture espagnole du grand siècle en particulier, jouent un rôle central.

Jean-Louis Poitevin clôt ce numéro avec Images d’Éros ou la métaphore impossible, une réflexion sur les images que l’on qualifie d’érotiques dans leur relation avec la foi et à partir de notre croyance dans la puissance affective des images en général.