dimanche 5 mai 2013

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Les Petites Ostensions IV/IV

Fantaisie longue d’Hervé Rabot, 2010-2013

, Hervé Rabot

je m’égare de mamers natif là coupé court là raie à gauche au long des voies ferrées

de solitude non déclamée rilletté à la confrérie de tout maintenant à leur paroisses mayonnaisées elles vraies autant que les je vêque mental en des marches pèlerinées rouges pas trop hautes m’essouffle l’hôte clown asthmatiforme à l’ histoire peu de passion hors la sienne porté à cette discipline je devrais entouré d’invités à la chose éduqués incidemment serrer de près le cou de mon imposture à la grande je raille mon train pas martyr d’elles honoré différemment de lui le saint à mon avis mieux dans mon travail crémeux aux amandes douces pas enfant du pays adopté pas désiré du pays de l’enfance au projet plus fragile que le grand saint éloi martelé lui aussi au feu moins à l’envers que le roi de sa vie par le juste truchement affectif d’un roncier de la creuse

autant devenu relique à la cruche de l’art que celles nues écartées du regard je gicle à la source des gargouilles dragonnes bénites d’eau au feu craché de leurs rivières car nagent gorgent gueulent dans la forêt de l’esprit nous tillons ensemble tous ensemble au dagobert de notre décors je me rolande aux ronces et veaux les bains non pour ceux qui savent figures grotesques des monts et merveilles glacées au parfum granitique

libres à l’église aiguisée de mon être démoniaques de ne pas faire fuir en hurlant le malin que je suis dès fois gardiennes divines de cette quête hérétique moi le pas le mal en pis au chemin de leurs milieux dégorgent déployées à mon œuvre chargée d’ obscurs mystères grimaçantes curieuses austères sentinelles tournées vers les cieux de l’ombre à leurs gueules ouvertes ailes dépliées épiant méfaits et gestes immobiles silencieuses vomissant leurs éternités mystérieuses je fantastique à leur magie breloque depuis cinq années sans heurts à leur fixité absolue comme le saint doux personnalité de premier plan dit l’architecte quoiqu’il arrive je coule peu de miracles à mon actif encore moins de constructions j’essaie ébourré de fées dévastatrices de grâler en tout oral tout écrit toute image à mon origine je râle dit mon patron développeur de rien des questions culturelles à fixer moi aussi les mêmes grognon dans sa foi à être célébré

si si avec mes impératrices non plus comme un simple confesseur mais comme apôtre ce qui pourrait bien me placer aux premiers rangs des spiritueux voyeur buvant comme souchon souffle au balcon moelleux des saints aux grottes lourdes loin d’avoir su être l’evanghaielisateur idéaliste d’un roncier derrière une maison familiale à la campagne je suis celui mieux d’une collection de corps beaux déplumés çà devait arriver c’est fou curieux à peine à croire pressenti à venir le non point posé final de la deuxième même histoire je l’avais décidé close que première de ma maison à la mère hantée vous l’avez vue sur elle al pas curé a mon frère le dimanche onze avril à dix-sept heures quarante environ cinq minutes en moins jour pour jour plus un avant le douze jour où se frot tera la funambuliste des maux dominique à la lecture de ce texte me dit qu’elle va ne plus se nourrir au monde maintenant perdue moi depuis toujours je crois à elle encore à vrai dire je ne vous connais pas mais je sais bien votre voix elle me semble si juste par rapport à ce travail non lucratif un peu rauque comme un violoncelle pelleter alors l’œuvre d’un autre château de sable à la plage

de soi le moral monte venais-je de jeter à l’une des imagées faillée comme par la mer houleuse en un noir tellement blanc titre à mon premier livre d’artiste enivré de la chambre noire d’AMG les mots je me polie mais si aussi un peu seul dans sa limée grossière à libérer les opprimées de pensées qui se font voir en des liturgies attendues louanges gyroscopiques dans un monde sceptique de vie spirituelle qui ne s’enferme pas normande ou limousine seulement dans les religions de l’émotionnel mais se rituelle aux œufs des galettes d’une création poularde je mouillette monts criques croustillantes lèvres colorées en mes yeux reçus beaucoup aimerait connaître moi c’est tant mieux en mes mains ou plus faut pas dire ma fois pour nourrir l’homme de prière de ne pas y toucher je cracotte l’étendard de cinq années à la carotte de mes ostensées râpé d’elles hissées à ma paroisse pour renifler d’autres ailleurs vers

l’origine du néant l’air de rien vers l’animalité l’aspiration singulière asociale secrète ses forces pour que la sauvagerie soit je dyson en mon repère pas papy à transmettre mon savoir à créer de couleurs le dessein d’une communion au tableau noir quadrillé à ma blanche histoire à assécher mon étang j’ai tenté tant et tant de refléter les images profondes j’avoue l’enracinement de ma foi à chaque contrée nouvelle le bonheur au poulailler de ma collection gré à gré au comité des suées de tout cela la crête haute j’en joue forain les ciblées en mon stand de fête trouées au regard que tire d’elles l’enfumé divin lu lu nantais aux quatre coins défroqué devin fût je grignote ma vie dupe de rien amuseur d’une catastrophe minuscule les petites ostensions convulvesives fondent en chocolat le cheminement de l’architecte vrai à taittinger sa vie parpaing après parpaing d’eau de là t’as un goût de champagne mais un salaire de bière me dit la première galloise derrière l’église enfumé un peu blanc encore sur la religieuse entre réel fiction imaginaire construction visuelle textuelle sonore d’une relation aveuglée au monde beuglé les cicatrices viennent faire figures

traversées d’espaces de mots de sons de corps osions osions une illisible clarté un inaccessible horizon bariolé dans les excès offerts du bougé de la fixité crue de la ponctuation non de non je ne regrette rien piaf apeuré la gazelle qu’ils disent de moi les bras ballots je me rends à l’ivresse d’une expérience croyante an un d’un autre baptême lumineux aux sources qui m’irriguent dits viennent les mots dansés de la soif sans fin pas vertueux ni précieux entre petite monstruosité comique vulnérabilité enfantine vissant là avec le pas fumeux psalmiste j’ostend herv le silencieux à la foire du au 41coltiné lui pas soûlant du 51 obscur comme le cerf assoiffé cherche l’eau vive