Cerveau

Élément central du fonctionnement vital et psychique, le cerveau est chez l’homme l’organe sans lequel la relation entre corps et monde, pensée et affectivité, serait impossible.

Élément principal du système nerveux central, le cerveau est constitué en particulier de deux hémisphères au fonctionnement relativement spécialisé et des éléments qui les relient et les prolongent, d’un système limbique hérité des mammifères primitifs et d’un tronc cérébral. Composé d’environ 100 milliards de neurones, il est, selon la formule de Jean-Pierre Changeux, « un système auto-organisé “ouvert” et “motivé”, producteur de représentations qu’il projette sur le monde extérieur ».
Courant électrique et composés chimiques en assurent le bon fonctionnement. Ils permettent la réversibilité du passage des « informations » entre ce qui est reçu du « dehors » et ce qui est construit au « dedans ». La faculté majeure du cerveau est de simuler le monde extérieur. Il le fait le plus souvent en vue de permettre à l’individu qu’il constitue d’agir sur le monde ou du moins de s’y maintenir vivant. Cela implique, à chaque moment et selon les situations, que soient activés des ensembles de neurones souvent éloignés les uns des autres dans l’espace matériel que constitue le cerveau.
Si, d’après Alain Berthoz et comme l’a montré LLinas, « l’origine de la pensée réside dans la nécessité de bouger, dans le mouvement », on peut aussi dire avec lui que la puissance propre du cerveau semble bien être la simplexité, cette faculté de transformer des ensembles complexes de données et d’informations liées à des situations nouvelles par des réponses simples.

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vendredi 1er décembre 2023

Les marches marseillaises

Nicolas Mémain,
 Denis Moreau et 
Hendrik Sturm,
 trois artistes marcheurs, trois parcours, trois cheminements depuis les bords de la Méditerranée et au-delà, jusqu’à la banlieue parisienne et retour.

par Christophe Galatry

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vendredi 1er décembre 2023

Walking to England and Running inside the Spiral *

Richard Long, marcheur infatigable, arpente le monde, Jeff Wall sillonne les banlieues de Vancouver et Robert Smithson, coureur effréné, parcourt l’espace-temps. La marche qu’entreprennent les trois, c’est la marche vers la Mort. Tout est appelé à disparaître, Vanité des choses humaines ou Entropie, et seuls la photographie et le film tentent d’en conserver la mémoire et de dresser le constat de la Catastrophe. On ne contrôle pas l’espace sans dommage et on ne peut jamais vaincre le temps.

par Denis Schmite

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vendredi 1er décembre 2023

Stéfanie Renoma

Stéfanie Renoma vient de proposer avec « Identity » une expérience photographique et audiovisuelle saisissante. Elle présente et scénarise sa propre interprétation de la notion d’identité là où l’androgynie semble prédominer car le corps semble dépourvu de genre. Mais de fait c’est bien la sexualité qui demeure énigmatique là où une tension érotique intrigue et où le désir reste palpable.

par Jean-Paul Gavard-Perret

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vendredi 1er décembre 2023

Ismaïl Bahri

L’image vidéographique est forcément faite pour montrer. Mais elle peut procéder de manière "négative" pour créer le terreau d’une dynamique à la psyché. C’est ce que propose Ismaïl Bahri et sa vidéo « Film à blanc » d’une grande portée iconoclaste formelle et symbolique.

par Jean-Paul Gavard-Perret

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mercredi 1er novembre 2023

La fin de l’anthropocène

Un cruel thermomètre épinglé à 50 degrés, impitoyable et ironique. Une chaleur asphyxiante qui faisait fondre les espoirs des plus téméraires. L’Anthropocène, cette époque où l’homme se prétendait maître de la nature, avait atteint son paroxysme.

par Linea Nihilo

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dimanche 1er octobre 2023

Sollers 1983 : réactionnaire, vraiment ?

Un article publié en deux volets sur Mediapart, De Sollers à Beigbeder : la fabrique des nouveaux réactionnaires de la littérature française [1] et Sollers 1983 : la contre-révolution littéraire [2], par Romaric Godin et Ellen Salvi, nous oblige, Olivier Rachet [3] et moi-même, éditeur de ce livre, à écrire une réponse à ce tas d’inepties, en deux volets également.

par Guillaume Basquin

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dimanche 1er octobre 2023

Ici commence et finit l’artifice !

Dans un monde où le temps se perd dans les dédales de la modernité, où l’espace se réduit à l’obsession de l’efficacité, où l’homme a perdu la faculté de s’émerveiller et de découvrir le monde avec des yeux d’enfant, se dresse l’énigmatique Neom. Au-delà de son imposante architecture, de ses tours d’argent qui s’élèvent vers le ciel, cette mégapole artificielle incarne la quintessence d’une société qui a érigé la géométrie en principe directeur.

par Linea Nihilo

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dimanche 1er octobre 2023

« Les sales histoires » de Deborah De Robertis  

Artiste-conceptuelle-performeuse, Deborah De Robertis est celle qui, mieux qu’une autre, a mis en exergue la conception sulfureuse suivante : « Ouvrir mon sexe, c’est ouvrir ma bouche ». Et au passage rappelant de facto que l’intime n’est pas toujours où le mâle croit qu’il se place et même si d’une façon ou d’une autre il tente de la fermer.

par Jean-Paul Gavard-Perret

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