mardi 25 février 2014

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Fausse - Alerte

Marie-Fleur Lefebvre

, Marie-Fleur Lefebvre

coq / coquet / cocu ... au Coca Red Bull

pass-pass l’stick à lèvres, spèce bisexuelle

Fric à Brac, à bras le corps, tic-tac / tête à claque.

Entre le tu américain et le tu oriental... tu as tué qui ?

Fausse - Alerte

coq / coquet / cocu ... au Coca Red Bull
pass-pass l’stick à lèvres, spèce bisexuelle
Fric à Brac, à bras le corps, tic-tac / tête à claque.
Entre le tu américain et le tu oriental... tu as tué qui ?

Annulation
et
éclaircie.
Une destruction plus ou moins minutieuse des supports fait accéder à des ajourements .
Je pense à Eva Hesse et Henri Jacobs…

Concernant l’aspect plus sensuel, et féminin, ou non de ce travail,
Je me sens vierge et prostituée,
Marie et Fleur,
A l’instant de crise.
Il m’arrive parfois d’aimer faire peur à la folie (En multipliant par exemple, des associations incompréhensibles)
Mais aussi de fuir en absence de pensée.
L’hibernation conserve ! Cette torpeur a un éveil farouche, et ces allers-retours puissent prendre des allures sexuelles, c’est aussi recyclage, et de deuil dont il s’agit.
Oui, Soleil Vert de Richard Fleischer est une tragédie, mais puisque l’absurdité est au cœur de l’humanité, ainsi que le non-sens, dont l’envolée est frayeur. En flux tendu entre profondeur et superficialité, le challenge sera de se perdre ou non.

« ... Dépôts ... », ce titre comprend les significations d’activité bancaire, d’une chose laissée en attente, et ce qui se détache : les pellicules de matières, les déchets restés en surface.
« Medusa » est la pièce la plus proche du déchet gracieux ; encore liée à la peinture.
Nous remarquons dans ce même mot, plusieurs étapes, un système de cause à effet, des temps de transitions, de transactions.
Il se trouve du silence, ... et du bruit dans le travail que je propose, des contradictions et leur amplitude.
J’aurais pu insister sur la contradiction entre naturel et artificiel, courante en art contemporain, mais je préfère en user comme moyen.
C’est en ce moment, la question des femmes qui m’intéresse. (Sans doute ai-je peur de leur déportation... ou de leur absence)
... Et ce qui effraie l’être humain depuis nos temps ancestraux.
La contradiction ici est la conquête de la pilule, certains gynécologues proposent maintenant de la prendre en permanence afin de ne plus avoir nos règles.
Les Fémens sont merveilleusement représentatives de ce qui fait peur.
Elles décrivent leurs performances de féminisme pop, juste à l’heure où ce mouvement refait surface mais de façon plus existentielle, à travers des expositions telles que Linder « women objet » au Musée d’art Moderne de la ville de Paris.

Elles rapprochent également sociétés industrialisées et religions, dans le sens ou ceci provoque cela. Et en effet, peut-être n’assistons-nous qu’à un combat de coqs.
Alors, allez-vous me demander, pourquoi n’allez-vous pas les rejoindre ?
D’autant que je réfléchis actuellement à faire de la performance ou non.
Pour plusieurs raisons, sans doute lâches : Je n’ai jamais aimé les conflits ; je ne sais pas encore si je suis de nature provocatrice, mais je préfère de manière générale une diplomatie subtile (peut-être hypocrite), et une façon de canaliser ma colère par le biais du savoir-faire. D’où aussi l’aspect aérien de mon travail.
Quant à la dignité des hommes, non pas l’ego, je ne voudrais pas qu’elle soit touchée.
Une pièce à venir, « Star Wars » :
Il s’agirait d’un grand pull blanc à paillettes et aux manches trop longues. Suspendu dans l’espace il renverra la lumière de façon irrégulière.